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ANARCHIE DANS LE TRANSPORT PUBLIC À ALGER : Les chauffeurs de taxi revendiquent plus de sécurité

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Les chauffeurs de taxi à Alger font face, ces jours-ci, à diverses contraintes socioprofessionnelles entravant le bon fonctionnement de leurs conditions de travail, tout en dénonçant ainsi l’anarchie qui règne dans le secteur du transport.

De nombreux chauffeurs de taxi approchés précisent qu’ils vivent, actuellement dans une situation déplorable en absence d’une protection à l’intérieur des stations de taxi. Ils ont dénoncé aussi le mépris et le comportement irrespectueux de certains inconnus et leurs refus de payer leurs déplacements en prêtant un chauffeur de taxis.
Par ailleurs, certains chauffeurs, rencontrés à «  Staouéli », accusent, pour leur part, certains chauffeurs de taxi clandestin de transport illégal : « D’autant plus que certains clandestins exercent un double travail », ont-ils ajouté. Et de déplorer : « Nous vivons une situation extrêmement déplorable, notamment avec la prolifération de certaines applications pour réserver un chauffeur ou « Application Taxi ». Ils ont précisé, dans ce sens, que ces applications mobiles de taxi transport entravent leurs devenirs, tout en estimant, d’emblée, que ces systèmes destinés pour réserver un chauffeur sont disponibles sur les réseaux sociaux. Un de ces chauffeurs, apostrophé, estime, à ce propos que le métier de chauffeur de taxi est en dégradation continue avec la prolifération de ce système d’applications mobiles de taxis transport.

La nécessité d’une révision du cadre juridique
À ce sujet, le président de la fédération nationale des chauffeurs de taxi, Hocine Aït Braham, a tenu à mettre l’accent sur la nécessité de mettre encore de l’ordre dans la profession, soulignant, à ce titre que le chauffeur de taxi vit, actuellement, dans des conditions difficiles. Notre interlocuteur a mis en avant, d’autre part, la nécessité d’une révision des lois et de mettre en place des mesures de protection pour le chauffeur de taxis.
Contacté, hier, le même responsable a révélé, entre autre, que pour faire face à ces problèmes récurrents, que rencontrent les chauffeurs de taxi tous les jours : « Nous avons décidé d’envoyer des correspondances aux trois ministères à savoir : le ministère du Transport, de l’Intérieur et des Collectivités locale et du premier ministère afin de résoudre nos problèmes ».
Mehdi Isikioune

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