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Arrestation de 3 individus et résolution d’une affaire de vol de 21 véhicules à Alger

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Les services de la Gendarmerie nationale (GN) de Baraki (Alger) ont procédé dernièrement au démantèlement d’une bande criminelle, composée de 3 individus, spécialisée dans le vol de véhicules au niveau d’Alger, a indiqué samedi un communiqué du groupement territorial de la GN. Suite à l’ouverture d’une enquête dans une affaire de vol d’un petit camion appartenant à un citoyen, le groupement territorial de la GN de Bentalha, a réussi, grâce aux renseignements, et avec l’aide de la brigade de la police technique et scientifique, à résoudre l’affaire de vol de 21 véhicules de différentes marques, par une bande criminelle composée de 3 individus, activant dans les communes de Cheraga, Zeralda, Douira et Baraki, a précisé le même communiqué. Les investigations ont permis également d’identifier le véhicule utilisé dans le vol, appartenant à une agence de location de voitures et loué par le dénommé (S.M) pour trois (3) mois, afin de l’utiliser dans l’exécution de ses vols. Après identification et arrestation du premier suspect, deux autres suspects, (B.J) et (H.A) ont été également arrêtés, outre la saisie du véhicule utilisé par la bande dans l’application de leurs plans criminels. Apres perquisition, des documents administratifs officiels falsifiés et de fausses plaques d’immatriculation de voitures ont été saisis.
La bande criminelle plaçait les fausses plaques sur les véhicules volés pour échapper au contrôle de la police lors de leurs déplacements. Les véhicules en question sont démontés dans une wilaya de l’est du pays en pièces détachées revendues par la suite, a souligné le communiqué.
Plusieurs outils utilisés dans les opérations de vol ont été saisis, ainsi que des clés de voitures de différentes marques, des puces de téléphones portables enregistrées au nom d’autres personnes et échangées régulièrement pour échapper à la police, des gants en cuir et une bande adhésive. Une importante somme, estimée à 108 millions de centimes ainsi que 14 comprimés psychotropes ont été également saisis, selon la même source.
Les trois suspects ont été déférés devant le procureur de la République près le tribunal d’El Harrach pour constitution d’une association de malfaiteurs pour la préparation d’un délit de vol aggravé par les circonstances de nuit, faux et usage de faux, falsification et utilisation de fausses clés et détention de comprimés psychotropes, qui a ordonné leur placement en détention dans un établissement de rééducation, a ajouté la même source.

1er juin- Journée mondiale de l’enfance : Ooredoo partage avec les enfants les festivités de leur Journée mondiale
Ooredoo, entreprise citoyenne se joint à l’Instance nationale de Protection et de Promotion de l’Enfance, pour marquer la Journée mondiale de l’enfance coïncidant avec le 1er juin de chaque année. Placées sous le thème : « un enfant heureux, un avenir radieux », ces festivités ont été ouvertes le samedi 1er juin au niveau de l’Office Riad el Feth à Alger, par Mme. Meriem Cherfi, Déléguée nationale à la Protection et la Promotion de l’enfance, en présence des représentants de l’UNICEF, de plusieurs institutions publiques et de Ooredoo. Durant deux jours, les enfants célèbrent leur journée à travers divers activités de divertissement : dance, jeux, activités sportives, dessins, séances de prévention routière, ainsi qu’un programme culturel riche et varié. La célébration de cette journée a notamment pour objectif de sensibiliser l’opinion publique à la cause de la protection de l’enfance et de leurs droits.
Ooredoo a pris part à ces festivités en offrant des cadeaux aux enfants et en partageant leur fête dans la joie et la gaité.

L’injection de CO2 plus efficace que l’eau pour extraire pétrole et gaz de schiste
Le dioxyde de carbone (CO2) semble plus efficace que l’eau dans la fracturation hydraulique pour extraire pétrole et gaz de schiste, selon une expérience menée par des scientifiques dans des puits chinois et dont les résultats ont été publiés jeudi. La fracturation hydraulique consiste à injecter des fluides sous pression dans des sols (schiste) pour fracturer les roches et en extraire les ressources: pétrole et gaz. De l’eau mélangée à des produits chimiques est aujourd’hui utilisée, à raison de millions de litres par puits. Aux Etats-Unis, ce mode d’extraction a permis une explosion de la production d’hydrocarbures depuis les années 2000. Mais la pratique est controversée. Les fluides modifient les sols, sont accusés de contaminer les aquifères et de provoquer des mini-séismes.
L’idée de remplacer l’eau par le CO2 pour réduire l’impact environnemental est étudiée depuis des années. Des scientifiques de l’Académie chinoise des sciences et de l’université chinoise du pétrole à Pékin l’ont testée en laboratoire et en conditions réelles, dans cinq puits du champ pétrolier de Jilin, dans le nord-est de la Chine. « A notre grande satisfaction, la production de pétrole a augmenté d’environ 4 à 20 fois » avec le CO2 par rapport à l’eau, rapportent les auteurs dans leur étude, publiée par la revue américaine Joule. Le gaz fracture mieux les roches, selon eux. « Ces résultats du monde réel révèlent que, comparée à la fracturation hydraulique, la fracturation par CO2 est une alternative importante et plus verte », poursuivent-ils. A fortiori dans les régions arides, qui aujourd’hui obligent les producteurs à transporter de l’eau par camions-citernes. Les scientifiques arguent que la technique permettrait de stocker du CO2 dans le sol.

Aviation : Boeing reconnait des « erreurs » dans le signal d’alerte du 737 MAX
Le Président directeur général de Boeing Dennis Muilenburg a admis des « erreurs » dans le déploiement du signal d’alerte censé avertir des dysfonctionnements du système anti-décrochage MCAS du 737 MAX, avion impliqué dans deux catastrophes aériennes ayant fait 346 morts. « Nous n’avons pas mis en oeuvre correctement cette fonctionnalité », a déclaré M. Muilenburg lors d’un entretien à la chaîne de télévision CBS diffusé mercredi. C’est le premier entretien donné à un média par le dirigeant, dont la gestion de la crise du 737 MAX est critiquée, depuis l’accident le 10 mars d’un 737 MAX 8 d’Ethiopian ayant fait 157 morts. C’était le deuxième accident d’un appareil de ce type en cinq mois, après celui de Lion Air ayant fait 189 morts le 29 octobre. Baptisé « disagree light » dans le langage de Boeing, le signal d’alerte s’enclenche en cas d’informations erronées transmises par une ou deux sondes d’incidence (« Angle of attack »- AOA) au système de stabilisation MCAS. Ce dernier mesure l’angle d’attaque et met l’avion en piqué pour lui permettre de reprendre de la vitesse et de s’éloigner du risque de décrochage fatal. D’après les premiers éléments de l’enquête concernant Lion Air, une des deux sondes d’incidence AOA était tombée en panne et bien que défaillante, elle avait continué à transmettre des informations aux calculateurs, notamment au MCAS. A ce moment-là, il aurait fallu désactiver le MCAS, ce que ne savait pas l’équipage de Lion Air, dont l’appareil ne disposait pas du signal d’alerte. Boeing avait rendu cette fonctionnalité payante, bien que jugée importante pour la sécurité de l’avion. Fin avril, des sources proches du dossier avaient indiqué que l’avionneur avait par conséquent désactivé le signal d’alerte sans en avertir ni les régulateurs, ni les compagnies aériennes n’ayant pas pris l’option. Ces derniers n’avaient été mis au courant qu’après le drame de Lion Air, soit plus d’un an après l’entrée en service du 737 MAX. « Notre communication sur le signal d’alerte n’a pas été ce qu’elle aurait dû être », s’est excusé mercredi Dennis Muilenburg.

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