Le ministère de l’Éducation vient de tirer la sonnette d’alarme pour avertir les jeunes élèves quant au danger que génère l’utilisation de l’application «Tik Tok», dédiée à faire des post vidéos sur fond musical que les adolescents et les plus jeunes ont vite fait d’adopter dans leur usage du Smartphone.
Une alerte du ministère de l’Éducation qui n’a pas exclu également l’usage excessif et sans discernement des réseaux sociaux, porteurs d’impacts négatifs sur la psychologie des écoliers et écolières et les dangers qui les guettent lorsqu’ils s’aventurent dans ce monde virtuel. Une toile offrant de l’espace pour la publication de passages vidéo, montrant des moments de vie familiale, et que d’autres, des prédateurs, assis derrière les écrans, ciblent les comptes «Tiktokeurs», les usagers de l’application précitée.
Du simple film, montrant un tiktoteur, en pleine séance du karaoké , une fête de mariage, un jour de joie fêtée entre les membres de sa famille, ses parents et son petit frère ou jeune sœur, ou danser en se filmant, tout simplement, sur des titres d’une chanson célèbre, chez lui, des moments ordinaires, deviennent, quelques jours après, le cauchemars de celui qui, au départ, pensait qu’il ne s’agit là, d’un simple geste sans risque, en décidant, d’actionner un click.
Tout en utilisant l’application dédiée à faire des post-vidéos sur fond musical, appelée « Tik-Tok », pour décrocher «le Buzz», pour enfin gagner le maximum «de likes », l’obsession de bon nombre d’usagers des réseaux du monde virtuel, cette voie n’est pas sans conséquences, souvent gravissimes, notamment sur les écolières et écoliers.
La «Tik-Tok» ou la recherche du «Buzz»
Puisqu’il faudra le souligner, des enfants et des adolescents, des internautes, les plus vulnérables, dans ce monde virtuel, car les moins avertis, procèdent, avec insouciance, au stockage des données de films-vidéo, sur la vie privé de son milieu familial, que des prédateurs ciblant, par la suite les comptes des « Tiktokeurs !», se procurent ses séquences filmés, et commencent «à faire pression et chantage» pour «avoir ce qu’ils veulent de la ou des victimes».
Pour comprendre d’abord le problème, il faudra d’abord se pencher sur l’ampleur de l’utilisation de cette application, à la portée de tous, du fait de sa gratuité. Celle-ci propose des services qui, au départ, paraissent «sans inquiétudes, inoffensifs, soit tout à fait normal!» comme le soulignent des experts, mais qu’en fin de compte, « dès le simple click » pour charger l’application, le cauchemar a été mis en route. Il ne faut pas perdre de vue que cette application compte déjà, plus de 500 millions d’utilisateurs à travers le monde, et en plus de sa gratuité, son fonctionnement est pratique et facile, pour « réaliser des vidéo de courte durée ou de quinze secondes maximum…», mais ce que beaucoup ignorent, c’est que dés que le tiktokeur déclenche l’enregistrement de son post-vidéo, celui-ci, demeurera sur la toile du monde virtuel, même s’il voudra l’effacer, peu de temps après, ou bien beaucoup plus tard. Les prédateurs procèdent à des chantages, en intimidant les victimes, en leur affirmant de connaître tous les contours de la vie familiale, en leur avançant des données, récoltées via les contenus des Tik-Tokeurs. Situation de tension, d’angoisse, d’insécurité, et surtout de peur dans laquelle les prédateurs ont plongé la victime, non sans conséquences dramatiques, également sur son milieu familial. Et c’est pour ces raisons, par ailleurs, que le ministère de l’Éducation a vite fait de réagir, pour sensibiliser le milieu familial et attirer l’attention des plus vulnérables : les enfants et les adolescents, sur ce qui se cache, comme drames et situations intenables, souvent derrière un simple click, dans un monde virtuel, qui n’épargne pas, au premier lieu, les plus vulnérables : les enfants et les adolescents, de ses pièges, à cause notamment, d’absence de matière d’éducation, dans le système éducatif, en matière de ce nouveau moyen de communication technologique, lequel peut apporter sa contribution, en matière de connaissance et de savoir. La publication d’un guide d’utilisation, par le département de Benghebrit, est certes louable, s’agissant d’un document expliquant les mesures devant assurer au maximum la sécurité des utilisateurs mineurs. Et c’est aussi, pour le même but, que les directions de l’éducation, à travers le pays et des établissements scolaires ont été invités, par la tutelle, à mener des campagnes de sensibilisation en direction des élèves, à propos des risques liés à l’utilisation de certaines applications, en l’absence de précaution et prévention et du rôle des parents, en matière de suivi de leurs enfants.
Mohamed Amrouni