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Elle participera à la Conférence internationale de Palerme sur la Libye : Alger partie prenante de la solution libyenne négociée

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Alger a répondu favorablement, hier, à l’invitation du chef du gouvernement Italien Giuseppe Conte, à prendre part à la Conférence internationale, sur la crise libyenne, prévue les 12 et 13 novembre courant, à Palerme, Italie.

Annonçant la participation d’Alger au rendez-vous de Palerme sur la Libye, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, hier, que la délégation qui prendra part à cette rencontre «œuvrera à conforter la réussite de la solution pacifique en Libye», a-t-il déclaré, lors de la conférence de presse qu’il a animé, conjointement, avec son homologue italien Giuseppe Conte. Consciente de l’importance de la participation algérienne à cette conférence, sur fond des efforts consentis et en cours d’Alger en direction de la scène libyenne, pour que la Libye renoue avec la vie politico-institutionnelle, Rome ne pouvait tenir cette rencontre sans compter sur la présence de responsables algériens aux côtés de la Chancelière allemande Angela Merkel et d’une délégation russe de haut niveau, après avoir annoncé la participation des principaux acteurs de la scène libyenne ainsi que de l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé. Soucieux, comme Alger, d’amorcer une réelle dynamique inter-libyenne, pour que ce pays plongé depuis 2011 dans une situation sécuritaire chaotique, Rome a redoublé d’efforts, notamment ces derniers mois, ses concertations et échanges sur la question libyenne, en soutien aux efforts de l’ONU, d’autant plus que l’initiative du président français, Emmanuel Macron, fin mai dernier, sur la Libye, réunissant, à Paris, le chef de l’exécutif libyen Fayez Esseradj et le Marechal Khalifa Haftar a fini par être un coup politico-médiatique qu’un point de départ pour que la Libye renoue avec la vie politico-institutionnelle. Outre la question phare au menu du déplacement de Conte, hier, à Alger, à savoir la crise libyenne et la tenue de la Conférence internationale de Palerme que le Premier ministre italien se veut «pour la Libye et non sur la Libye » a-t-il souligné, la semaine passée, le dossier de l’immigration clandestine et régulière, question centrale dans la politique italienne, en direction de l’étranger ou de la scène interne, notamment depuis, mai dernier, date de l’avènement de Conté à la tête de l’exécutif italien. Sur cette question, le niet opposé par des pays de la rive sud de la Méditerranée au projet d’installation de centres de transit, a été à nouveau exprimé, à l’adresse de Rome, hier, par Alger. Le Premier ministre a déclaré, en effet, que « le règlement de l’immigration clandestine ne se fera pas par l’installation des centres de rétention » et encore moins en dressant « des barrages». Concernant le rapatriement d’algériens en situation irrégulière en Italie, le Premier ministre a affirmé, hier, que «l’Algérie procèdera au rapatriement de ses enfants» en situation irrégulière en Italie, sans manquer de relever que «bon nombre de migrants maghrébins prétendent être des algériens» a-t-il indiqué.
Karima Bennour

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