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« 93,7% DES PERSONNES DÉCÉDÉES ONT PLUS de 50 ANS » : Ce que révèle une étude chinoise sur le coronavirus

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Une étude scientifique récente du Centre chinois de contrôle et prévention des maladies, qui a analysé 72 314 cas confirmés, permet de dresser un « profil type de victime» et révèle que 93,7% des personnes qui décèdent du Coronavirus sont âgées d’au moins 50 ans, dont 63% sont des hommes. Et ceux déjà affaiblies d’une pathologie sont encore moins épargnés.
Des dizaines de milliers de cas en Chine, près de 1000 en Corée du Sud, plusieurs centaines en Iran et en Italie et d’autres au Qatar, France, Allemagne, et un cas annoncé, chez nous, mardi soir, par le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid. Pour l’Organisation mondiale de la Santé, le Coronavirus Covid-19 est déjà dans une phase de pré-pandémie, voire déjà de pandémie. Situation qui se caractérise par la multiplication de foyers d’épidémies soutenues dans plusieurs pays, selon l’OMS, dont la principale action à mener pour contrecarrer ce virus, la prises de mesures adéquates et efficaces pour stopper notamment sa propagation si ce n’est freiner sa cadence. Alors que le nombre de victimes à travers le monde avoisinent les 3 000 victimes, l’étude du centre chinois de contrôle et prévention des maladies, après avoir analysé 72 314 cas confirmés, indique que le Coronavirus Covid-19 est « bénin » dans 80,9% des cas atteints, tandis que les 19% restant manifestent des symptômes plus au moins sévères allant jusqu’à des pneumopathies aiguës, mais, au final, selon la même étude, seules 2,3% des personnes infectées par le coronavirus décèdent.
Le Centre chinois en question révèle que le taux de mortalité pourrait même être inférieur, puisque l’étude chinoise prend uniquement en compte les « cas confirmés ». Le même document indique que le Covid-19 tue plus les personnes déjà atteintes par une pathologie, tels les cas souffrant d’une maladie cardio-vasculaire, dont le taux de mortalité est de 10,5%, les diabétiques ce taux est à 6,3%, de 7,3% pour ceux ayant une maladie respiratoire, 6% pour les cas d’hypertension et enfin de 5,6% pour les personnes souffrant d’un cancer. S’agissant des personnes en bonne santé, ils ne représentent que 0,9% des victimes, selon la même étude, sans aller jusqu’à expliquer les raisons.
Concernant les jeunes médecins, en bonne santé, qui ont fini par être contaminés puis ont succombé à la mort, l’hypothèse la plus plausible est que leur exposition prolongée et intense, à suivre et traité les personnes atteintes, comme ce fut le cas, pour le médecin chinois, Li Wenliang, à peine âgé de 33 ans, situation qui « pourrait augmenter la sévérité et la mortalité par le virus » selon des spécialistes, indiquant , « mais ce n’est pas avéré à ce jour ». Autant sa propagation est rapide à travers le monde, nécessitent l’impérative amélioration de mesures de prévention, aux niveaux local, régional et international, le Covid-19 inquiète tout autant, notamment les populations vivant dans les régions les plus vulnérables, celles où le système de gouvernance et donc de santé public souffrent de manque d’établissement et de centre hospitalier, de ressources humaines en matière, de personnel de santé, outre l’eau, pour les questions d’hygiène.
En Chine, des zones et des villes entières sont placées sous quarantaines et des hôpitaux construits en urgence pour faire face à l’épidémie, en plus de mesures de préventions prises, dès les premiers jours, voire semaines, comme la mise hors de services des distributeurs de billets, jusqu’à répondre aux besoins des personnes et des familles par simple coup de fil, pour éviter la propagation du virus, au maximum. L’implication des citoyens a été d’un apport considérable, pour que le système de prévention puisse fonctionner efficacement, jusqu’à enregistrer une baisse de personnes atteintes, ces derniers jours, en Chine.
Alors que tout le monde, à travers les cinq continents, attend impatiemment l’annonce d’un médicament ou d’un vaccin, il est à souligner que cette phase n’est pas encore atteinte, étant donné qu’aucun vaccin ou médicament testé, à ce jour, n’est validé, les mesures de préventions à promouvoir et leur amélioration demeurent les meilleures moyens, pour prémunir des populations entières à être à la merci de ce virus, notamment par l’enracinement de l’hygiène de vie et le contrôle des mouvements des personnes aux frontières des pays.
Les experts relèvent que la transmission du virus, « avant qu’un patient n’exprime des symptômes reste également un mystère », tout comme « la question de potentiels porteurs sains, qui transportent le virus sans en développer aucun symptôme », pourraient donc , soulignent-ils « passer sous les radars des autorités sanitaires et des quarantaines  ». indiquent-ils.
Karima Bennour

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