Accueil L'EXPRESS 30 interventions à Alger suite à la remontée des eaux des oueds

30 interventions à Alger suite à la remontée des eaux des oueds

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Les services de la Protection civile de la wilaya d’Alger ont effectué mardi une trentaine d’interventions suite à la remontée des eaux des oueds d’El Harrach, d’El Hamiz et de Réghaia, a-t-on appris au niveau de la cellule de communication. Les routes longeant les rives des oueds ont été innondées, entravant ainsi le trafic routier sans pour autant faire de dégâts, a indiqué à l’APS Khaled Benkhalfallah, chargé de la communication à la Protection civile. Les eaux de Oued El Harrach ont débordé, ne dépassant cependant pas les 5 centimètres, a-t-il indiqué précisant dans ce sens que les bidonvilles situés dans les régions de Réghaia et d’El Hamiz avaient été endommagés du fait de l’infiltration des eaux et de la boue, d’où la nécessaire intervention des services de la Protection civile.
Par ailleurs, les mêmes services n’ont enregistré aucun accident de la route pour la journée de mardi, contre une augmentation des cas d’asphyxie au monoxyde de carbone, a-t-il ajouté.

Lancement de l’application « Algérie Poste » disponible dans « Google Play Store »
Dans le cadre de la démarche entreprise par Algérie Poste, visant la modernisation du service public et son adaptation aux nouvelles exigences et attentes des citoyens ; l’entreprise a le plaisir d’informer son aimable clientèle  qu’il lui est, désormais, possible de demander les cartes de paiement électronique «Edahabia» et de consulter les comptes CCP à distance, via les Smartphones et ce, en téléchargeant l’application « Algérie Poste » disponible dans « Google Play Store », ou tout simplement, en cliquant sur le lien affiché ci-dessous : https://play.google.com/store/apps/details?id=services.poste.dz

Récital du duo «Con piacere» à Alger
Un récital de musique de chambre, immersion dans un univers musical atypique par sa composition instrumentale, a été animé mardi soir à Alger par le duo de musiciens algériens Salim Dada et Redouane Amir. Organisé par l’Institut culturel italien d’Alger, ce récital, tenu au musée national du Bardo, a réuni les deux musiciens dans une configuration singulière joignant la guitare classique au basson dans un duo baptisé «Con piacere» (jouer avec plaisir). Les deux musiciens qui travaillent ensemble depuis une quinzaine d’années ont revisité des classiques de la musique de chambre universelle, adaptés à cette configuration par le compositeur Salim Dada. Le duo a présenté au public des morceaux de grands compositeurs de musique baroque comme Johann Sebastien Bach, François Couperin, Giovanni Battista Pergolesi, ou encore Maurice Ravel. Les musiciens ont également exploré un répertoire latino américain, plus contemporain, du compositeur et musicologue brésilien Heito Villa-Lobos, qui combine le baroque et les influences de musique traditionnelles brésiliennes, et de l’Argentin Maximo Diego Pujol, qui a toujours apporté une touche de tango à ses compositions. Le récital a également proposé au public de redécouvrir des extraits connus de la musique andalouse, exécutés avec une instrumentation complètement étrangère au genre. Compositeur, musicien et musicologue, Salim Dada, est le premier compositeur de l’Orchestre symphonique national après avoir suivi des études de musique et de direction d’orchestre en Algérie, en France et en Italie. Il a signé plus de 80 partitions pour des orchestres ainsi que plusieurs musiques de film. Musicien dévoué au basson, Redouane Amir, a joué avec plusieurs orchestres symphoniques en Algérie, en France, en Jordanie ou encore en République tchèque. Le duo se produira également jeudi soir à l’Institut culturel Cervantès dans le cadre de la manifestation «La nuit des idées», prévue les 25 et 26 janvier à Alger.

Plus de 200 artistes participent à une nouvelle opérette sur les massacres de Sakiet Sidi Youcef
L’artiste réalisateur Fouad Rouaïcia a lancé, mardi à la cinémathèque de Souk Ahras, la production d’une opérette intitulée «Melhamet ghinaiyat el-mahaba» réunissant plus de 200 artistes et comédiens. L’œuvre qui sera déclinée sous des tableaux successifs où se conjugue comédie, chant et chorégraphie, aborde les massacres du 8 février 1958 où le sang des algériens s’était mélangé à celui des Tunisiens de façon chronologique, a indiqué Rouaïcia. L’opérette réunit une troupe musicale formée d’éléments issus de plusieurs groupes et associations musicales de Aïssaoua, de malouf, de chant folklorique algérien et tunisien ainsi que du groupe de rap de la ville, a ajouté le réalisateur qui a cité, entre autres comédiens retenus, Abdelhakim Benkhaled, Tarek Atrousse, Samir Zaâfour, Kamil Tarek, Mohamed Zaârouri, Abdelhamid Hamza, Walid Belahcène et le petit Mohamed Lamine El Warid. Des figures féminines dont Nesrine Bouras, Narimène Gouasmia et Rabéa Djouamaâ y seront aussi associées, est-il ajouté. L’œuvre sera présentée à la salle Miloud Tahri, le 8 février prochain, en présence des autorités locales et d’artistes algériens et tunisiens, a souligné le réalisateur qui a ajouté que l’association pour la culture et les arts «Hassan El-Hassani», la direction de la culture et la bibliothèque centrale sont les initiateurs de cette œuvre. L’opérette d’une durée de 40 minutes est un hymne à la patrie et à l’épique combat du peuple algérien pour le recouvrement de sa souveraineté qui lui a été ravie en 1830, a ajouté le réalisateur qui a mis l’accent sur l’effort du musicien Djamel Yaâlaoui pour adapter avec talent les diverses sonorités folklorique, andalouse et même classique à chaque spectacle.

Davantage d’intérêt au cinéma algérien et au sponsoring à la 8e édition du FICA
La commissaire du Festival international du cinéma d’Alger (FICA) dédié au film engagé, Zehira Yahi a affirmé, mardi à Alger, que la prochaine édition accordera un intérêt particulier au cinéma algérien avec la participation d’au moins deux films, un de fiction et un documentaire. Lors d’une conférence de presse consacrée au bilan de la dernière édition et les préparatifs du prochain festival, Mme Yahi a indiqué que la 8e édition s’intéressera au cinéma asiatique notamment sud-coréen et chinois, soulignant l’attachement des organisateurs à la diversification en matière de participation et à l’engagement en matière de thématique. Le financement du festival a constitué un point crucial lors de cette conférence co-animée par le directeur technique du FICA, le critique Ahmed Bedjaoui qui a mis en avant l’importance de sensibiliser les entreprises à l’importance de l’évènement et de la contribution à son succès, saluant par la même les efforts des entreprises publiques qui ont répondu favorablement aux demandes de sponsoring. Concernant les entreprises privées, Mme Yahi a indiqué qu’elles avaient été sollicitées mais qu’elles n’avaient pas répondu, ajoutant que les organisateurs ne sont pas découragés pour autant et relanceront ces entreprises. Formant le vœu de voir la prochaine édition bénéficier de plus de soutien, Mme Yahi a ajouté que le ministère de la Culture sera sollicité dans ce sens. Qualifiant la 7e édition du FICA (du 1 au 8 décembre 2016) de réussie, les organisateurs ont indiqué que plus de 8000 spectateurs avaient été enregistrés en mettant l’accent sur la qualité et la nouveauté des films projetés et dont plusieurs ont décroché de grands prix. Concernant certaines lacunes relevées par les journalistes, notamment les conditions de projection à la salle El Mouggar, Mme Yahi a indiqué que le choix de cette salle s’explique par la fait qu’elle soit dotée d’un équipement DCP (Digital cinema package).

L’ONDA offre plus de 10 millions DA au Théâtre de Bejaia
L’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (ONDA) a offert 10,7 millions DA au théâtre régional de Béjaia, destiné à assurer les arriérés de salaires de ses employés, a annoncé mardi, sur les ondes de la radio locale son directeur général Bencheikh. «C’est un geste de solidarité envers les 63 employés de l’établissement, qui n’ont pas perçu leurs salaires depuis le mois de novembre (2016)», a-t-il affirmé, indiquant que l’établissement que l’ONDA est prêt à aider «toute activité susceptible de réanimer le théâtre et lui permettre de retrouver son autonomie financière». En bute à un déséquilibre financier, obéré, notamment par une dette de quelque 4 milliards DA et des restrictions de ses subventions, passées de 72 millions à 36,5 millions DA, le théâtre traverse une forte zone de turbulence au point de ne plus assurer les salaires de ses employés, selon ses responsables. Dimanche dernier, dans le sillage d’une rencontre avec les directeurs de théâtre à Alger, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a mis à l’index, la gestion de certains théâtres, notamment celui de Béjaia, qui fonctionne, dira-t-il, en «suremploi», l’invitant à rationnaliser ses dépenses et à trouver d’autres sources de financements.

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