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258 millions de migrants à l’échelle mondiale

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Le nombre de migrants internationaux dans le monde n’a pas cessé de croître ces dernières années atteignant 258 millions en 2017, dont 36 millions originaires d’Afrique, selon les données de l’ONU communiquées lundi à Alger. Intervenant lors de la 2ème édition de la conférence internationale des ONG africaines membres de l’Ecosoc des Nations unies, dont les travaux ont débuté lundi au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif Rahal d’Alger, la chargée de recherche et expert au sein de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, Kenza Aggad, a indiqué que le nombre de migrants internationaux a augmenté de 49 % depuis 2000 pour atteindre 258 millions en 2017. Affirmant que le nombre de migrants internationaux ne représente que 3,4 % de la population mondiale, la responsable de l’ONU a relevé toutefois que l’augmentation des flux migratoires internationaux est à un rythme plus rapide que prévu. «En 2003, la projection qui avait été faite que d’ici 2050, les migrants internationaux représenteraient 230 millions de personnes», a-t-elle rappelé, avant d’ajouter que «ce chiffre a été dépassé en 2017, avec un nombre de 258 millions de migrants». «En raison des changements climatiques, géopolitiques et naturels, il s’avère difficile de projeter de manière précise l’évolution de ce phénomène», a souligné Mme Aggad. Selon les données de l’ONU, on estime à 68 millions le nombre de personnes déplacées dans le monde en 2017, considéré comme le plus élevé jamais enregistré auparavant. Près d’une personne est déplacée de force toutes les deux secondes du fait d’un conflit ou de persécutions, d’après les chiffres du Haut Commissariat aux réfugiés. Au niveau du continent africain, le nombre de migrants a atteint les 36 millions, dont 29 millions à l’intérieur du continent et 7 millions installés dans les autres continents, essentiellement en Europe. Au total, le nombre de migrants irréguliers africains recensés en Europe est de 1,5 million, ont précisé les services de l’ONU. Ce chiffre est considéré «insignifiant» par les participants à la 2ème conférence internationale des ONG africaines qui a débuté lundi à Alger avec la participation de plus de 300 acteurs de la société civile du continent africain. «Nous ne sommes pas finalement une menace pour l’Europe, comme on tente de le faire croire», a relevé Dr Moussa Sissoko, à la tête d’un laboratoire d’études sur les maladies infectieuses au Mali.

La Nasa a choisi le site d’atterrissage de son prochain véhicule martien
Le prochain rover de la Nasa sur Mars, baptisé Mars 2020, atterrira dans un ancien delta asséché du nom de Jezero, a annoncé l’agence spatiale américaine lundi, en quête de traces d’une ancienne vie microbienne sur la planète rouge. Le site choisi, après des années de débats et délibérations scientifiques, est le cratère de Jezero, qui fut un lac de 500 mètres de profondeur ouvrant sur un réseau de rivières il y a 3,5 à 3,9 milliards d’années. Le cratère mesure 45 kilomètres de largeur. Il «pourrait avoir collecté et conservé d’anciennes molécules organiques et d’autres indices potentiels de vie microbienne par l’eau et les sédiments qui occupaient le cratère il y a des milliards d’années», a indiqué la Nasa. Les scientifiques de l’agence spatiale ont choisi Jezero pour sa richesse géologique supposée, afin qu’il puisse révéler l’histoire de la planète qui, avant d’être froide et sèche, contenait lacs et peut-être océans. Ils estiment qu’il pourrait y avoir au moins cinq types de roches, dont des argiles et des roches «carbonatées», où la probabilité de trouver des traces de vie ancienne est considérée plus forte. Les rovers ne pouvant pas parcourir de longues distances au cours de leur vie, le choix de la zone d’exploration initiale est crucial. Les roches carbonatées (comme le calcaire) sont le fruit d’interactions entre l’eau, les gaz atmosphériques et les roches, ce qui donne des indices sur les conditions environnementales au moment de leur formation, a expliqué Ken Farley, scientifique du projet Mars 2020 au Jet Propulsion Laboratory, lors d’une conférence téléphonique. Le cratère est situé juste au nord de l’équateur martien. Mars 2020 est le premier rover qui stockera les échantillons de façon à ce qu’une future mission puisse venir les récupérer.

Ooredoo partenaire de la 1ère édition du prix national de la meilleure application numérique destinée aux enfants
Ooredoo a accompagné la première édition du « Prix national de la meilleure application numérique destinée aux enfants » dont la cérémonie de remise des prix a été organisée ce lundi 19 novembre 2018 à l’École supérieure de la Sécurité sociale de Ben Aknoun, à Alger. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Ghania Eddalia, du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Mourad Zemali, du Ministre de la Communication, M. Djamel Kaouane, du Ministre de la Culture, M. Azzedine Mihoubi et de la Déléguée nationale à la Protection de l’Enfance, Mme Meriem Charfi ainsi que de M. Ramdane Djezaïri, Directeur opérationnel chargé des relations publiques et des médias, représentant le Directeur général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah. Lancé par le Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, ce concours vise à encourager les innovations numériques algériennes dans le domaine des jeux éducatifs destinés aux enfants. Il a pour objectif également de créer un esprit de concurrence entre les opérateurs qui s’intéressent à la promotion de l’enfance en Algérie. Dans son message, à cette occasion, le Directeur général de Ooredoo M. Abdullatif Hamad Dafallah a déclaré : « Ooredoo est fière d’encourager l’initiative du Ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme de lancer ce Prix national de la meilleure application numérique destinée aux enfants, qui vise à valoriser l’innovation technologique algérienne et à protéger nos enfants des dangers de l’Internet. Ooredoo n’a pas hésité à parrainer ce concours dans le cadre de sa responsabilité sociétale, car nous sommes conscients de la nécessité de créer un contenu numérique local qui sert la société algérienne et adapté à ses particularités.» Pour rappel, Ooredoo œuvre à mettre la technologie mobile au service du savoir et de la connaissance. C’est ainsi qu’elle a lancé le service « Likoul By Ooredoo », qui offre une plate-forme de cours éducatifs audiovisuels pour les élèves du primaire, du moyen et du secondaire, compatibles avec le programme de l’Éducation nationale. Elle a également lancé son service “Haya! iQraa” pour l’apprentissage en ligne des langues, permettant d’apprendre une nouvelle langue ou améliorer son niveau en langues étrangères. À travers cette initiative, Ooredoo confirme sa volonté d’encourager les jeunes talents algériens à créer un contenu local et à promouvoir les usages utiles et bénéfiques des nouvelles technologies.

Chiffre du jour : 219

La lutte contre le paludisme, l’une des premières causes de mortalité au monde, stagne alors que 219 millions de cas ont été enregistrés en 2017, soit deux millions de plus que l’année précédente, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son rapport publié lundi. «Même si le financement de la lutte contre la paludisme est relativement stable depuis 2010, les investissements consentis en 2017 sont loin d’atteindre le niveau requis (…) pour réduire d’au moins 40% l’incidence du paludisme et la mortalité associée au plan mondial par rapport à 2015», souligne l’organisation. «Nous devons changer de cap», prévient le directeur-général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. «Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour atteindre deux objectifs», à savoir «réduire de 40% l’incidence du paludisme et la mortalité associée par rapport aux niveaux de 2015», a-t-il précisé «Premièrement, certains des pays les plus durement touchés par la paludisme ont rapporté une hausse des cas (…) et deuxièmement le niveau d’investissement dans la lutte contre la paludisme reste inadéquat», poursuit-il. La plupart des 219 millions de cas de paludisme en 2017, à savoir 200 millions (91%), ont été enregistrés en Afrique, et les dix pays du continent les plus durement touchés par la maladie «auraient enregistré 3,5 millions de cas supplémentaires par rapport à 2016», selon l’OMS. Parmi ces pays figurent le Nigeria, Madagascar, la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda. Le fait qu’»un enfant de moins de cinq ans meurt toutes les deux minutes de cette maladie évitable et guérissable est inacceptable», estime Tedros Adhanom Ghebreyesus.

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