J’ai bien aimé ce commentaire d’un lecteur en guise de point de vue (pointilleux) à chaud après la bataille rangée qui s’est déroulée en live mondial aux abords des ponts suspendus de l’Antique Cirta par la faute de deux «monstres sacrés» (allez savoir pourquoi cet honneur qu’aucun sociétaire de nos deux Ligues professionnelles- tiens, tiens !- ne mérite au vu de la très mauvaise qualité du jeu développé et infligé au public depuis maintenant des lustres et surtout incapables de produire des talents exportables) qui ont décidé, la peur au ventre (comme souvent en pareilles circonstances), quand l’enjeu, et c’est une mauvaise habitude sur nos si infréquentables terrains, tue le jeu si tant est on peut en espérer, en plus de faire circuler très mal un ballon fuyant dans une partie où le spectacle, dramatique, était dans les tribunes après des heures de bagarres, d‘atteinte à l’ordre public et aux biens autour d’une enceinte qui, et à notre grand désappointement et celui des amoureux du beau jeu et du fair-play (une notion disparue définitivement de notre misérable lexique) n’avait pas les capacités, encore moins les moyens (qu’on est loin des standards internationaux en la matière), ce qui explique pour une grande part la difficulté de nos supporters, déjà mal préparés à accepter la défaite et marquant leur territoire même dans le succès des leurs, pour contenir tant de monde (les nerfs à fleur de peau et écrasés par toutes les mésaventures accumulées avant d’obtenir le fameux sésame et le «droit» chèrement acquis d’en franchir les quelques portes ouvertes, surtout lorsqu’on sait que beaucoup de fans, parmi les galeries des formations en présence, auxquels il faudra ajouter ceux du CS Constantine, ont fait le déplacement pour «solder» quelques comptes en suspens avec leurs homologues algérois dans des scènes de violences insoutenables sur fond de rumeurs de décès. Un bilan bien douloureux pour une simple rencontre ayant atteint des sommets rarement égalés dans l’indigestion, la montagne accouchant finalement d’une souris. On apprécie le bon sens d’un amoureux du football qui a mal de voir cette partie de «plaisir» tourner, comme bien d’autres (au stade de Zabana, à Oran, pour le compte cette fois de la mise à jour du calendrier de L1, le match MCO-CRB n’ira jamais à son terme, l’arbitre ayant attendu le retour au calme, décidera de mettre prématurément fin, à la 78e mn, aux débats, après avoir fait valoir la force des règlements régissant les compétitions suite à l’envahissement du terrain par des supporters oranais réagissant mal au second but des visiteurs et un revers pratiquement consommé) à la bataille rangée, des blessés, de la casse et des arrestations ayant été naturellement enregistrés. De lourds bilans qui font planer de sérieux dangers à l’approche d’une fin de saison, comme de tradition, placée sous le signe de tous les risques. Dangers. Heurtées en tous points de vue. Sur fond de rumeurs de combines et de corruption. Lecture : «Un scandale de plus pour le football algérien que celui vécu avec ce match de Coupe entre le Mouloudia algérois et la jeunesse de Kabylie. La faute à une mauvaise programmation que doit assumer la Faf. De l’inconscience que de faire jouer une telle affiche dans un contexte marquée par le deuil et les images circulant en boucle sur les écrans T.V après le crash de l’avion qui a fait plus de deux cents morts. Une partie morne et d’une faiblesse incroyable. Des heurts sanglants dans les tribunes et des jets de projectiles sur le terrain, l’arbitre faisant la sourde oreille, celui qui n’a rien vu en décidant de prendre la lourde responsabilité d’inviter les 22 acteurs d’une tragi-comédie à continuer de jouer. La mort et le recueillement sincère de l’écrasante majorité de la population a resserré les rangs, unit comme jamais les enfants de ce même peuple et une simple partie de football des plus indigestes pour les en séparer. Quelle explication à ces comportements d’un autre âge ? Et si on arrêtait une fois pour toutes cette grosse pagaille du moment que notre ballon rond est en régression constante et dont personne ne tire profit sauf peut-être cette faune de dirigeants-marionnettistes tirant les ficelles d’un jeu qui n’est plus un. Fait craindre tout simplement le pire…»
A. A.