2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l’année dernière, a d’ores et déjà mis en garde l’ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique. Sous l’impulsion du phénomène météorologique El Nino, la tendance au réchauffement -qui a vu chaque mois entre juin et décembre 2023 battre son record de chaleur- devrait se poursuivre cette année, explique l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Les scientifiques de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) ont même fait un calcul de probabilité : il y a une chance sur trois que 2024 soit plus chaude que 2023, et 99% de chances que 2024 se classe parmi les cinq années les plus chaudes de l’Histoire. Celeste Saulo, qui vient de prendre son poste à la tête de l’OMM, a prévenu qu’El Nino, apparu mi-2023, risquait de faire encore grimper le mercure en 2024. « Etant donné qu’El Nino a généralement le plus grand impact sur les températures mondiales après son pic, 2024 pourrait être encore plus chaude » que l’année passée. Le rapport annuel de l’OMM sur les températures dans le monde -qui compile plusieurs bases de données reconnues- le confirme, 2023 a été « de loin » l’année la plus chaude jamais enregistrée. La température mondiale moyenne annuelle en 2023 était de 1,45 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels (1850-1900), selon l’OMM.
Une fillette déchiquetée par des chiens à Sétif
Les citoyens du village de Marzghalal, dans la commune d’Ain Azal, au sud de Sétif, se sont réveillés, vendredi, sur un drame, après que d’une fillette de deux ans et demi a été mutilée par des chiens errants. L’incident dramatique est survenu devant la maison familiale de la victime. Selon des sources concordantes, des canidés en furie ont attaqué la petite fille la laissant inerte et sans qu’elle s’en aperçoive. Les membres de la famille de la défunte n’en reviennent pas de ce qui vient de se passer, alors que les habitants de la région ont été jetés dans l’émoi et la consternation. Prévenue, la Gendarmerie nationale s’est déplacée vers la maison familiale de la victime. Après avoir examiné les lieux de l’incident, le corps de la petite fillette a été transporté à la morgue de l’hôpital Youcef Laâlaoui d’Ain Azal. Les services de ce corps de sécurité ont également ouvert une enquête sur cet incident douloureux.
Un mort et trois intoxiqués par inhalation de monoxyde de carbone à Blida
Une jeune fille de 17 ans est décédée à Blida par asphyxie au monoxyde de carbone (CO) émanant du chauffe-eau du domicile familial, au moment où trois autres membres de sa famille ont été intoxiquées par ce gaz mortel, a-t-on appris hier auprès des services de la Protection civile de la wilaya. Selon la même source, les agents de la Protection civile ont effectué une intervention, hier vendredi vers 22h, à la cité « Zaitoune » de la commune de Blida, où une famille a été victime d’une intoxication au monoxyde de carbone émanant du chauffe-eau non équipé d’une conduite pour l’évacuation des gaz brûlés. L’inhalation du monoxyde de carbone émanant du chauffe-eau a causé la mort d’une jeune fille de 17 ans, et l’intoxication de trois autres membres de la même famille, une femme et deux enfants, assistés sur place, avant leur évacuation vers l’hôpital, a ajouté la même source. A noter que la direction de la Protection civile de Blida a lancé une campagne de sensibilisation en direction des citoyens pour les informer sur les dangers et risques inhérents à ce gaz mortel (CO), dont les accidents liés à sa mauvaise utilisation, se multiplient en saison hivernale. Les animateurs de cette campagne ciblent particulièrement les mosquées, les places publiques et les établissements éducatifs, en expliquant les mesures préventives et sécuritaires pour une bonne utilisation des chauffages notamment, conseillant aux citoyens de veiller à doter leurs habitations de bouches d’aération et à l’entretien régulier des installations et appareils de chauffage par des techniciens spécialisés, est-il précisé de même source.
Les requins tués à un rythme alarmant malgré les réglementations
La population mondiale de requins est en chute libre malgré les efforts déployés pour mettre un terme à leur abattage massif pour leurs ailerons, ont dénoncé des chercheurs dans un rapport montrant qu’il faut faire davantage pour protéger l’espèce. Entre 2012 et 2019, le nombre de requins tués par la pêche est passé de quelque 76 millions par an à plus de 80 millions, ont-ils indiqué dans la revue Science. Au moins 25 millions d’entre eux appartenaient à des espèces menacées. Les requins existent depuis 400 millions d’années, mais l’appétit croissant pour leurs ailerons – une denrée précieuse sur les marchés asiatiques – a conduit plusieurs espèces au bord de l’extinction. Aujourd’hui, 70% des pays et des juridictions ont mis en place des réglementations de protection interdisant l’enlèvement des nageoires de requin, qui consiste à rejeter les grands prédateurs dans l’océan et à les laisser mourir une fois que leurs nageoires ont été enlevées. Mais certaines de ces règles, qui ont vu le jour dans les années 1990, ont eu des conséquences inattendues qui coûtent la vie à un nombre encore plus grand de requins, comme le révèlent de nouvelles données.
Le journaliste américano-chilien Gonzalo Lira décédé dans la prison à Kiev
Les proches du journaliste américain Gonzalo Lira, incarcéré en Ukraine, ont imputé sa mort à Washington et à Kiev, accusant les autorités ukrainiennes de l’avoir torturé. Son décès a été confirmé par le Département d’Etat à l’agence TASS. Le blogueur américano-chilien est décédé dans une prison ukrainienne, a annoncé sa famille le 12 janvier. L’information a été confirmée par le Département d’Etat américain à l’agence TASS. Lira, mort à l’âge de 55 ans, vivait à Kharkov et tenait un blog sous le pseudo « CoachRedPill », avant de se mettre à publier des commentaires sur YouTube à la suite du conflit avec la Russie en février 2022. Il avait été arrêté par les Services de sécurité de l’Ukraine en mai dernier et accusé d’avoir «décrédibilisé» les dirigeants et les militaires ukrainiens.
Accidents de la route : 10 décès et 286 blessés en 48 heures
Dix (10) personnes sont décédées et 286 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus ces dernières 48 heures à travers plusieurs wilayas du pays, indiqué hier un bilan a de la Protection civile.
Par ailleurs, 4 personnes sont mortes intoxiquées par le monoxyde de carbone à Tlemcen (2 personnes), Laghouat (1) et Blida (1). Les éléments de la Protection civile sont intervenus, en outre, pour prodiguer des soins de première urgence à 41 personnes incommodées par le monoxyde de carbone, émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains à l’intérieur de leurs habitations à travers plusieurs wilayas.
L’épidémie de choléra a fait plus de 300 morts au Zimbabwe
Une épidémie de choléra s’est propagée dans les dix provinces du Zimbabwe, tuant des dizaines de personnes depuis février 2023, a indiqué jeudi l’organisation des Nations Unies. « Depuis le début de l’épidémie et jusqu’au 5 janvier 2024, 15.571 cas cumulés de choléra, 67 décès confirmés et 280 décès suspects ont été signalés dans 57 des 63 districts des dix provinces », a précisé le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Dans son dernier rapport humanitaire, l’agence onusienne relève une recrudescence des cas de choléra pendant la période des fêtes, exacerbée par les mouvements de population et le début de la saison des pluies. Des chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiés en décembre indiquaient qu’entre février et novembre 2023, quelque191 morts et plus de 7.000 cas avaient été recensés dans le pays. Infection diarrhéique aiguë provoquée par l’absorption d’aliments ou d’eau contaminés, le choléra est en forte recrudescence sur le continent, notamment en Afrique australe, mais aussi dans certaines zones de la Corne de l’Afrique, selon l’ONU.
