Vingt (20) personnes ont trouvé la mort et 555 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation enregistrés au cours des dernières 48 heures à travers le pays, selon un bilan rendu public samedi par la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’El Meghair où quatre personnes sont décédées et une autre a été blésée, suite à une collision entre deux véhicules légers sur la RN 03, dans la commune de Sidi Khalil. Dans la willaya de Djelfa, trois personnes sont mortes et huit autres ont été blessées dans un carambolage entre trois véhicules légers, survenu sur la RN 01 dans la commune de Messaad, précise la même source. Les unités de la Protection civile sont intervenues, par ailleurs, suite à une explosion de gaz dans une habitation à la cité Sidi Rouak, commune de Tolga (Biskra), ayant causé le décès d’un enfant âgé de trois ans et des brûlures de 3e degrés à deux autres. Concernant le naufrage d’un sardinier en date du 24 juin 2024 au large du port de Ghazaout, wilaya de Tlemcen, qui a causé le décès de deux pécheurs alors que 16 autres ont été sauvés, il a été signalé que cette opération « a été menée par les Garde-côtes, appuyées par les plongeurs professionnels de la Protection civile, ce qui a permis de repêcher le corps d’une personne portée disparue à une profondeur de 80 m de l’épave, au vu de la complexité de l’opération ». Concernant le dispositif de surveillance des plages durant les dernières 48 heures, la Protection civile a déploré le décès de cinq personnes par noyade en mer au niveau des wilayas de Tipaza, Skikda Jijel et Boumerdes, alors qu’un enfant de 11 ans est décédé noyé dans une mare d’eau au lieudit Ghedir, commune de Chekfa, dans la wilaya de Jijel.
5 morts et 20 blessés dans l’explosion d’un entrepôt de pétards dans le sud des Philippines
Une puissante explosion s’est produite samedi dans un entrepôt de pétards à Zamboanga City, dans le sud des Philippines, tuant cinq personnes et en blessant au moins 20 autres. Les autorités locales ont déclaré que l’explosion, qui s’est produite peu après 16H00 heure locale, avait créé un rayon d’impact de 1,14 km et avait endommagé des maisons et des établissements commerciaux près de l’entrepôt. Le maire de la ville, John Dalipe, a confirmé aux journalistes que cinq personnes étaient décédées et que les sauveteurs en avaient transporté 20 autres à l’hôpital. Le bureau municipal de réduction et de gestion des risques de catastrophes a recensé huit patients dans un état critique. Le colonel de police Kimberly Molitas, responsable de la police de Zamboanga City, a indiqué qu’un enfant figurait parmi les personnes tuées dans l’explosion. Elle a déclaré aux journalistes que les pompiers et la police enquêtaient sur les causes de l’explosion.
Secousse tellurique de 3,8 degrés dans la wilaya de Mascara
Une secousse tellurique de magnitude 3,8 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée samedi à 9h45 dans la wilaya de Mascara , indique un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse a été localisé à 9 km au nord-ouest de Bouhanifia, précise la même source.
L’ONU accorde 11 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire au Nigeria
L’Organisation des Nations Unies (ONU) attribuera 11 millions de dollars pour soutenir la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition aiguë dans le nord-est du Nigeria. L’annonce a été faite vendredi par le Secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, sur son compte X. Griffiths a tout d’abord souligné que la malnutrition aiguë augmentait rapidement dans le nord-est du Nigeria et que l’insécurité alimentaire atteignait son plus haut niveau depuis sept ans. Pour fournir une aide urgente aux personnes vulnérables de cette région, l’ONU a attribué 11 millions de dollars, a-t-il annoncé. Dans un communiqué publié le 14 mai par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) au Nigeria, il a été indiqué que 4,8 millions de personnes dans le nord-est du pays risquaient de souffrir de la faim en raison des attaques terroristes. Le communiqué précisait qu’une aide de 306,4 millions de dollars serait nécessaire au cours des six prochains mois pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans la région.
Santé : L’UE autorise le premier vaccin contre le chikungunya
La Commission européenne a autorisé vendredi le premier vaccin contre le chikungunya, un virus principalement transmis par le moustique tigre et dont la propagation pourrait être favorisée par le dérèglement climatique. L’Agence européenne des médicaments (EMA), régulateur du secteur, avait déjà accordé fin mai son feu vert à la mise sur le marché de ce vaccin, après un avertissement du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) sur la présence dans plusieurs pays de l’UE de moustiques susceptible de transmettre chikungunya, virus Zika, dengue et fièvre jaune. Ce vaccin baptisé Ixchiq, mis au point par le laboratoire européen Valneva Autriche, se présente sous la forme d’une dose unique et sera proposé aux adultes de plus de 18 ans. Il stimule la production par l’organisme d’anticorps neutralisants 28 jours après son administration, offrant une protection pendant une durée de 6 mois. « Bien que le chikungunya ne soit pas endémique dans l’UE, les effets du changement climatique ont entraîné une présence accrue des moustiques transmettant des maladies graves en Europe », a expliqué la Commission dans un communiqué. Suite à l’évaluation de l’EMA, l’ensemble des Etats membres ont approuvé le nouveau vaccin. La Commission européenne a également annoncé vendredi le financement, à hauteur de 500.000 euros, d’un projet d’éradication par stérilisation d’un type spécifique de moustiques à Chypre, seul pays de l’UE où il est présent. Le virus se diffuse principalement dans les régions tropicales et subtropicales. L’infection, une maladie similaire à la dengue et celle causée par le virus Zika, peut provoquer chez les patients une forte fièvre et des atteintes articulaires souvent invalidantes. Il n’existe pas actuellement de traitement pour le chikungunya, qui signifie maladie « de l’homme courbé » en kimakonde, langue parlée en Tanzanie et au Mozambique, une formule évocatrice des très fortes douleurs articulaires ressenties.