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1 712 CAS SOUMIS AU TRAITEMENT À LA CHLOROQUINE : « Aucun malade n’a présenté des complications »

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L’une des raisons ayant laissé sceptique la majorité des spécialistes du courant médical, notamment en France, quant au recours à la l’association médicamenteuse Chloroquine / Azythromycine est la probabilité del’apparition de complications sur les patients positifs soumis à ce traitement.

Qu’en est-il réellement des malades soignés en Algérie avec ce médicament sujet à polémique, qui déchaîne les chroniques depuis plusieurs semaines déjà ?
Professeur Réda Mahiaoui, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus, a, dans une déclaration à la presse vendredi, en marge de l’annonce du bilan quotidien de la pandémie du Coronavirus en Algérie, levé le voile sur la problématique des risques de complications. Les patients atteints de coronavirus et soumis au protocole à base de Chloroquine n’ont pas présenté de complications, a indiqué le Pr. Réda Mahiaoui, assurant que le traitement administré aux patients du Covid-19 a prouvé son efficacité et permis l’amélioration de l’état de santé des patients, selon les premières constatations.
Pour sa part, le Dr. Mohamed Bekkat Berkani, également membre de ladite commission, a, dans une déclaration au site d’information « Sabaq press, assuré que si le nombre de guérisons du coronavirus, dans notre pays est en perpétuelle hausse, c’est grâce à l’usage du protocole du traitement à la Chloroquine.
« Il y aura plus de guérisons de cette maladie »
« Je reste optimiste que dans les tous prochains jours il y aura plus de guérisons de cette maladie, en raison de l’adoption du traitement à la Chloroquine, qui a permis d’éviter une catastrophe sanitaire dans notre pays, à l’image de l’Europe, notamment en Italie», a expliqué Dr Bekkat, également président de l’Ordre des médecins. « L’Algérie a pris une décision sage et courageuse, en adoptant ce protocole, de plus qu’il a déjà fait ses preuve en Chine », a-t-il ajouté, tout en soulignant que «  tous ce qui se dit à propos de la Chloroquine, et de son promoteur, l’infectiologue marseillais Didier Raoult, relève plutôt d’un débat byzantin, et la récente visite du chef de l’État français, Emmanuel Macron, à l’équipe du Pr Raoult, en est la parfaite illustration ».

Le protocole généralisé aux cas « non-graves »
Pour rappel, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, avait déclaré que le traitement à la Chloroquine donnait « des résultats encourageants » et qu’une étude nationale globale allait être présentée après l’administration de ce traitement à un plus grand nombre de malades ». La chloroquine (hydroxychloroquine) est adoptée en Algérie pour traiter tous les malades atteints du coronavirus. C’est-à-dire, sur tous ceux qui sont déclarés positifs au Covid-19 ainsi que sur tous ceux qui ont des signes de contamination.
En langage des chiffres, un total de 1712 malades a été soumis au protocole à base de Chloroquine, dont nombre suite à un diagnostic physiologique et d’autres par examen radiologique et scanner thoracique, selon le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Coronavirus, le Dr. Djamel Fourar.

Aux dernières nouvelles de la Chloroquine
Jeudi 9 avril, l’équipe de l’infectiologue marseillais Didier Raoult a publié  le résumé d’une troisième étude sur le traitement du Covid-19 avec de l’hydroxychloroquine et de l’azythromycine. Et comme il fallait s’y attendre, la nouvelle étude de l’équipe du professeur Raoult n’a pas échappé à la critique des scientifiques.
En effet, le résumé énonce que 1061 patients diagnostiqués avec le Covid-19 ont été étudiés sur un total de 3.165 patients, donc un tiers des sujets potentiels. Ce qui est jugé toujours au-dessous des attentes des spécialistes. Pour Science et Avenir, qui a analysé l’étude du Pr Raoult, le résumé n’explique pas ce choix de sélection, assurant qu’il faudra en premier lieu avoir la publication du manuscrit en entier pour en savoir plus. Toutefois, le tableau donne, selon la même source, quelques indications sur les sujets inclus dans l’étude, dont la grande majorité (97 %) présentait très peu de symptômes avant le traitement. Cela semble très éloigné de la réalité dans les hôpitaux en France (ou ailleurs) où les patients avec de faibles symptômes et peu de facteurs de risque ne sont pas hospitalisés, a encore estimé la revue scientifique.
Brahim Oubellil

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