Les perspectives de sécurité alimentaire du Zimbabwe montrent une amélioration notable, grâce à une récolte supérieure à la moyenne, une monnaie locale stable et plusieurs interventions de résilience à travers le pays, a déclaré le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies.
Dans son rapport de suivi de la sécurité alimentaire et des marchés pour juillet 2025, publié vendredi, le PAM a déclaré qu’il existe une large disponibilité des produits de base sur les marchés ruraux et urbains du Zimbabwe, la farine de maïs étant accessible dans environ 97 % des endroits et les prix restant stables ou inférieurs à ceux de l’année dernière. Les conditions d’élevage se sont également améliorées, grâce à l’élevage respectueux du climat, aux campagnes de vaccination et aux efforts d’atténuation de la sécheresse, a déclaré l’agence des Nations Unies, ajoutant que les transferts de fonds, les ventes de cultures commerciales et les unités commerciales villageoises continuent de soutenir les revenus des ménages dans tous les districts du pays. Le rapport note que malgré ces progrès, des difficultés persistent pour les jeunes et les femmes dans l’accès aux ressources productives, soulignant la nécessité d’accélérer le soutien inclusif et les interventions ciblées.
Le maïs est une culture majeure au Zimbabwe, avec des besoins annuels en céréales d’environ 2,2 millions de tonnes. Le mois dernier, la Chine a fourni une nouvelle aide alimentaire au Zimbabwe afin de renforcer la sécurité alimentaire de ce pays d’Afrique australe. À l’issue d’une réunion du Cabinet cette semaine, le ministre sud-africain de la présidence Khumbudzo Ntshavheni a annoncé vendredi que le gouvernement avait accueilli favorablement un nouvel investissement minier d’une valeur de 90 millions de dollars américains, marquant la première nouvelle mine d’or souterraine du pays en 15 ans. Le projet Qala Shallows, développé par West Wits Mining Ltd. dans le bassin de Witwatersrand, une formation géologique majeure dans les provinces du Gauteng, de l’État libre et du Nord-Ouest en Afrique du Sud, devrait commencer ses opérations en 2026. Lors d’une conférence de presse à Pretoria, la capitale administrative du pays, Ntshavheni a déclaré que l’investissement était un signe de nouveaux projets aurifèraes dans le pays et soulignait la capacité du pays à attirer de nouveaux investissements. « Avec une production qui devrait commencer en 2026, l’économie sud-africaine bénéficiera d’un coup de pouce majeur en termes de nouveaux emplois, de développement des compétences et de développement économique ».
R. I.
