Dans un entretien exclusif accordé au Courrier d’Algérie, Youcef Sehaïri, acteur dans le feuilleton «Ouled Lahlal» qui a connu un succès retentissant en Algérie, a révélé les petits secrets de la réussite du feuilleton. « Ouled Lahlal » (Les enfants de bonne famille (ndlr) a été diffusé sur la chaîne nationale privée « Echourok +» pendant le mois de Ramadhan. Vedette parmi les vedettes de cette série, celui qui a incarné le rôle de «Zinou», le frère orphelin de «Merzak», s’est livré à nous à cœur ouvert.
– Le Courrier d’Algérie : Pour commencer, parlez-nous de votre rôle « Zinou » dans le feuilleton « Ouled Lahlal » !
– Youcef Sehaïri : Le personnage « Zinou », le frère orphelin de « Merzak », est un personnage qui m’a convenu parfaitement. Aussi, je voulais tenter, dans ce feuilleton, de réunir toutes mes capacités pour incarner ce personnage et d’être plus proche de ce rôle, tout en restant, à Oran, près d’autres personnages pour mieux l’incarner. Je suis convaincu que chaque expérience m’apportera un plus dans ma carrière professionnelle et artistique.
-Le feuilleton avait connu un grand succès dès la diffusion du premier épisode. Quel est le secret de cette réussite ?
-Oui, effectivement. Le secret de la réussite de ce feuilleton réside dans l’authenticité du scénario, car cette série est née d’une idée originale. Le succès de « Ouled Lahlal » réside aussi dans le fait qu’il raconte des histoires inspirées de la société algérienne avec tous ses maux. Aussi, ce feuilleton a connu un succès auprès du public grâce aux performances des comédiens et des comédiennes dans leurs interprétations. Ce feuilleton a également une particularité : chaque comédien porte si bien son rôle qu’il fait naître une certaine symbiose entre eux. C’est ce qui a donné ce résultat justement. De même, cette réussite a été déterminée par le fait que le tournage de la série s’est déroulé dans un quartier qui s’appelle «El-Darb» (Quartier populaire à Oran). Dans ce quartier où les faits avaient été réellement vécus qui est accroché à son âme.
-Ce drama a enregistré des records en matière d’audience. Aussi bien auprès des téléspectateurs que sur les réseaux sociaux. Qu’en pensez-vous ?
-Oui, absolument. Personnellement, je ne m’attendais pas à un tel succès au début. Il faut savoir aussi que cette série a été projetée sur de grands écrans au public.
-Cette série, dont tout le monde parle, a subi des critiques «subjectives». Certaines voix voulaient même l’arrêt de sa diffusion. Quel est votre avis à ce sujet ?
-Ce que je peux dire sur ce point, c’est que chaque travail artistique reçoit des critiques. Je pourrai aussi souligner que cette série avait de la création, de l’authenticité et des enjeux dramatiques.
Auparavant, je vous ai dit que le feuilleton était plombé par un scénario original et fort où chaque scène tournée est faite en concertation avec les gens du quartier «El-Darb». Il s’agit, par là, de mieux nous orienter et incarner les faits de l’histoire tels qu’ils se sont déroulés dans la réalité.
-Certains pensent que la situation dans laquelle se déroulent les événements du feuilleton est inspirée du style cinématographique décrivant les quartiers égyptiens…
-Non pas du tout ! La série est une histoire qui est joliment tournée à Oran. Elle reflète la réalité du quartier populaire «Al-Darb».
« Ouled Lahlal » est l’une des plus belles expériences que j’ai jamais eues auparavant. Pour moi, c’était une expérience humaine et une belle expérience familiale.
Entretien réalisé par Mehdi Isikioune