Des chauves-souris mangeuses d’insectes pourraient être à l’origine de l’épidémie d’Ebola, qui a fait plus de 7 700 morts en un an en Afrique de l’Ouest. Selon les résultats d’une étude allemande publiée mardi 30 décembre, ces chauves-souris pourraient avoir contaminé un enfant de 2 ans, à Meliandou, dans le sud de la Guinée. Décédé en décembre 2013, le petit garçon est considéré comme le point de départ de l’épidémie. Jusqu’alors, c’est une autre espèce de chauve-souris, se nourrissant de fruits, qui était considérée comme l’origine la plus probable de l’infection première, en particulier parce que ces animaux sont chassés dans cette région. Mais l’enquête sur le terrain, menée par une équipe dirigée par des chercheurs allemands de l’Institut Robert-Koch de Berlin, a montré que de petites chauves-souris insectivores colonisaient un arbre creux où les enfants du village avaient l’habitude de jouer. Cet arbre a en partie été brûlé depuis la mort de l’enfant, ce qui a détruit la colonie de chauves-souris. Des prélèvements de cendres et de terre ont toutefois permis de retrouver des traces génétiques de ces chauves-souris, mais aucune trace du virus. L’enfant de deux ans « pourrait avoir été infecté en jouant dans l’arbre creux », avancent les chercheurs dans leur article, publié dans la revue scientifique Embo Molecular Medicine.
Arabie saoudite : le roi Abdallah hospitalisé pour certains examens médicaux
Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a été hospitalisé, mercredi à Riyad, pour certains examens médicaux, a annoncé le cabinet royal, dans un bref communiqué. Le souverain, âgé de 91 ans et à la santé fragile, a été admis à la cité médicale Roi-Abdel-Aziz de la Garde républicaine, indique le texte, sans donner de précisions sur son état. Abdallah, à la tête d’un royaume qui est le premier exportateur mondial de pétrole, fait des apparitions publiques de plus en plus rares. Il se fait représenter par son prince héritier, Salmane Ben Abdel Aziz, 77 ans, comme lors du dernier sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) début décembre à Doha. Le monarque saoudien avait subi deux opérations au dos visant à corriger un relâchement ligamentaire, en octobre 2011 et en novembre 2012. En novembre 2010, il avait été opéré à New York d’une hernie discale, compliquée d’un hématome, puis avait subi une deuxième opération le mois suivant. L’âge du roi Abdallah et ses multiples hospitalisations alimentent régulièrement les rumeurs sur l’avenir du royaume, qui reste un acteur-clé au Moyen-Orient. Le prince Salmane, demi-frère du roi, a été nommé prince héritier en juin 2012.
Barack Obama perturbe un mariage à Hawaï
Le président des États-Unis, Barack Obama, a perturbé le mariage d’un couple de militaires américains sur l’île d’Hawaï. En cause, la partie de golf du président, disputée sur le lieu de la cérémonie. La passion de Barack Obama pour le golf n’a pas de limites. Un couple de militaires américains, Natalie Heimel et Edward Mallue, l’a appris à ses dépens. Leur cérémonie de mariage était prévue dimanche sur le green de Kaneohe Klipper, situé sur une base des Marines. Mais au même moment, le président américain, en vacances sur l’île, avait décidé de venir jouer au golf sur le green. Informé de la situation, le couple a décidé de déplacer la cérémonie qui s’est finalement tenue sur une bucolique pelouse de la résidence du commandant de la base, avec vue sur le Pacifique. Barack Obama a ensuite appelé les jeunes mariés pour s’excuser du dérangement. «Obama vient d’appeler en personne ma sœur et son nouveau mari pour s’excuser d’avoir perturbé leur cérémonie au golf. Incroyable!», a raconté la sœur de Natalie Heimel sur Twitter. Un appel qui a «totalement comblé» les jeunes mariés, a rapporté Becca Dryer, une amie de la mariée qui assistait à la cérémonie, selon le New York Daily News. Barack Obama est en vacances pour 9 jours à Hawaï, son État natal, où il a déjà joué au golf six fois, selon le journal. Mercredi, la veille de Noël, il a joué avec le Premier ministre malaisien, Najib Razzak.
118 journalistes tués dans le monde en 2014
Le nombre de journalistes et professionnels des médias tués dans le monde a atteint 118, en 2014, le Pakistan et la Syrie arrivant en tête des pays les plus dangereux, selon un décompte publié, mercredi, par la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Le nombre de journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions était de 105 en 2013, selon l’organisation. L’augmentation observée cette année « constitue un rappel de la gravité de la crise sécuritaire dans les médias », souligne la FIJ dans un communiqué, en renouvelant son « appel urgent aux gouvernements pour qu’ils fassent de la protection des journalistes leur priorité ». Elle estime que les décapitations publiques de journalistes, dont les Américains James Foley et Steven Sotloff, par l’organisation État islamique, « représentent un tournant décisif dans l’attitude à adopter concernant la protection des médias ». Le Pakistan a été, cette année, le pays comptant le plus grand nombre de journalistes tués (14), juste devant la Syrie (12) qui était arrivée en tête l’an dernier. L’Afghanistan et les Territoires palestiniens suivent avec chacun neuf journalistes tués, tandis que l’Irak et l’Ukraine en compte huit chacun, le Honduras six et le Mexique cinq. À cette liste s’ajoutent 17 autres journalistes ou professionnels des médias qui ont perdu la vie lors d’accidents de la route ou de catastrophes naturelles survenus dans le cadre de leur travail. Le chiffre de la FIJ diffère sensiblement de celui publié la semaine dernière dans le rapport annuel du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), faisant état de 60 journalistes tués dans le cadre de leurs fonctions cette année. Le CPJ enquête toujours sur la mort d’au moins 18 autres journalistes pour déterminer si leur mort était liée à l’exercice de leur profession.