La naissance d’une nouvelle association regroupant les fédérations sportives nationales mercredi dernier, et dont l’annonce a été faite à la salle des conférences du stade 5-Juillet, suscite la polémique.
C’est la FAF qui a été la première à s’empresser à rendre publique cette information via son site officiel. L’instante footballistique que préside Kheïreddine Zetchi, a expliqué que cette association, baptisée Union des Fédérations Sportives Algériennes (UFSA), se veut un espace d’échanges constructifs entre les fédérations et surtout une force de propositions pour permettre à tous les sports de prendre leur envol. Lors de cette première réunion qui a acté la naissance de l’UFSA, vingt fédérations olympiques étaient au rendez-vous, sous la présence du représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Kamel Guemar et du Président de l’Observatoire du sport, Mokhtar Boudina.
Cette séance a vu l’élection du bureau de l’UFSA, composé de quatre présidents de fédérations et présidé par Mohamed Hakim Boughadouet qui aura pour mission première de préparer les assemblées générales constitutive et élective de la nouvelle association.
D’aucuns d’ailleurs s’interroge sur le pourquoi d’une telle démarche et en moment précisément. Les observateurs voient d’ailleurs en ce nouvel organisme un comité olympique bis. En effet, les fédérations sportives sont déjà regroupées sous la coupe du comité olympique, dont le président, Mustapha Berraf, ne s’est toujours pas prononcé sur ce sujet. Toujours est-il que tout le monde est persuadé que Berraf ne va certainement pas apprécier l’initiative. Le fait qu’il ait engagé un bras de fer avec l’actuel ministre de la jeunesse et des sports, Salim Raouf Bernaoui, est pour beaucoup dans la naissance de l’organisme en question. D’aucuns pensent d’ailleurs qu’il s’agit d’une nouvelle manœuvre de la tutelle dans la bataille ouverte enclenchée contre le comité olympique.
D’ailleurs, la demande formulée par les initiateurs du projet pour la tenue de leur réunion de mercredi passé a été acceptée par le ministère de la jeunesse et des sports en l’espace de quelques heures. Voilà qui conforte cette thèse selon laquelle la ‘’main’’ du ministre est clairement perceptible.
Hakim S.
