L’Entreprise du métro d’Alger (EMA) a annoncé, hier, dans un communiqué, la reprise depuis hier, de l’exploitation du Tramway d’Alger sur le tronçon reliant Caroubier à Ruisseau. A cet effet, la ligne du tramway d’Alger reprend son service « sur toute la ligne », précise la même source. L’EMA et la société chargée de l’exploitation et de la maintenance des tramways algériens (SETRAM) expliquent que cette reprise intervient suite à la fin des travaux engagés par la circonscription administrative d’Hussein-Dey au niveau de la rue Tripoli. A rappeler que l’exploitation du Tramway d’Alger sur le tronçon reliant Caroubier à Ruisseau était suspendue depuis jeudi 19 mai dernier, en raison des travaux de démolition d’une bâtisse au niveau de la rue Tripoli, entrepris par la circonscription administrative d’Hussein-Dey. Des bus de substitution de l’ETUSA étaient mis en place durant toute la période de l’arrêt d’exploitation de ce tronçon.
Arrestation d’un trafiquant de drogue et de psychotropes à Lakhdaria (Bouira)
Un trafiquant de drogue et de psychotropes a été arrêté par les services de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) dans la ville de Lakhdaria (Nord-ouest de Bouira), a-t-on appris hier, auprès de la Sûreté de la wilaya. Menée dans le cadre des efforts de lutte contre le fléau de la drogue, cette opération a été lancée par les services de sécurité qui avaient reçu des informations faisant état de l’existence d’un trentenaire qui vendait de la drogue dans les quartiers de la ville de Lakhdaria, selon les détails fournis par le chargé de la communication de la sûreté, le Commissaire Toutah Samir. « Nos services ont réussi à neutraliser et à arrêter cet individu âgé de 34 ans », a fait savoir le commissaire Toutah. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire, dont une autorisation de perquisition du domicile familial du mis en cause a été déjà émise. « Lors de la perquisition, nos services ont découvert et saisi une quantité de 113 grammes du kif traité ainsi qu’un flacon de psychotropes et une arme blanche », a encore expliqué l’officier Toutah. Après accomplissement de toutes les démarches d’enquête, le mis en cause a été présenté devant les instances judiciaires concernées pour possession illégale et trafic de drogue et de psychotropes, a-t-on ajouté de même source.
Alger : démantèlement d’un réseau de vente de boissons alcoolisées sans autorisation
Les services de la Gendarmerie nationale de Dar El Beida (Alger) ont démantelé un réseau de vente de boissons alcoolisées sans autorisation, a indiqué hier un communiqué de ce dispositif de sécurité. L’opération s’inscrit dans le cadre « d’une série d’efforts visant à lutter contre la criminalité, sous toutes ses formes, en application du plan sécuritaire mis en place à cet effet par le groupement territorial de la Gendarmerie nationale à Alger, et sur la base d’informations sûres parvenues à la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Benzerga, relevant de la section régionale de la Gendarmerie nationale de Dar El Beida, faisant état de la vente par des individus de boissons alcoolisées sans autorisation », précise-t-on de même source. Des mesures légales ont été prises et après obtention d’un mandat de perquisition du procureur de la République territorialement compétent, une descente a été menée dans l’entrepôt en collaboration avec des membres de la section de sécurité et d’intervention de Bab Ezzouar.
L’opération s’est soldée par l’arrestation de trois individus et la saisie de 3393 unités de boissons alcoolisées, trois (03) réfrigérateurs et un montant de 600.000 DA, recettes de la vente. « Après parachèvement des procédures, les mis en cause seront déférés devant les juridictions compétentes pour délit de détention et de trafic de boissons alcoolisées sans autorisation », conclut le communiqué.
Saisie de 5.000 comprimés de drogue dure à Constantine
La brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Constantine a effectué, en coordination avec les autres partenaires sécuritaires, une opération qualifiée de « la plus grande du genre depuis plusieurs années » de saisie de 5.000 comprimés de drogue dure et 14.000 comprimés hallucinogènes, a-t-on appris hier, auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. « Suite à des informations relatives à l’intention de personnes de vendre une quantité considérable de psychotropes et de drogue dure, les investigations menées ont permis de déterminer le lieu de la transaction à la cité El-Mouna dans la commune de Constantine », a déclaré à l’APS le lieutenant Farès Zelagui, cadre de cette cellule. Selon la même source, l’opération a donné lieu à la saisie, à bord d’une voiture touristique, de 5.000 comprimés de drogue dure (ecstasy) et 14.000 capsules hallucinogènes ainsi qu’à l’arrestation de deux personnes, âgées de 27 et 45 ans, et la saisie d’ordonnances, un cachet médical à usage « suspect » et des montants en monnaie nationale et en devises. A la fin de l’enquête, les deux mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Constantine pour « obtention par voie de contrebande, possession, achat en vue de vendre et stocker et transporter des drogues dures et des psychotropes dans le cadre d’un groupe criminel organisé », a-t-on noté.
Des dizaines de Rohingyas abandonnés par des trafiquants sur une île thaïlandaise
Cinquante-neuf Rohingyas, dont cinq enfants, sans doute abandonnés par des trafiquants en route vers la Malaisie, ont été découverts sur une île thaïlandaise, a déclaré hier, un officier de la police.
Le groupe a été découvert samedi sur l’île de Koh Dong, dans la province méridionale de Satun, a déclaré le lieutenant général Surachet Hakpan.
Chaque année, des milliers de Rohingyas, minorité majoritairement musulmane, fortement persécutés en Birmanie, pays à majorité bouddhiste, risquent leur vie dans des voyages coûteux de plusieurs mois pour atteindre la Malaisie en passant par les mers de Thaïlande. La police a indiqué qu’ils avaient été inculpés d’entrée illégale sur le territoire et qu’ils pourraient être expulsés vers la Birmanie à l’issue d’une procédure judiciaire.
« Nous apportons une aide humanitaire et nous allons enquêter pour savoir s’ils sont victimes de traite des êtres humains ou s’ils sont entrés illégalement », a déclaré Surachet. Le groupe semblait « affamé et n’avait probablement rien mangé depuis trois à cinq jours », selon un communiqué de la police.
Les membres du groupe ont déclaré aux agents que leur bateau faisait partie de trois embarcations transportant 178 personnes qui avaient quitté la Birmanie et le Bangladesh, après avoir payé un agent environ 5.000 ringgit (1.200 dollars) pour le voyage. Les deux premiers bateaux transportant 119 personnes ont été arrêtés par les autorités malaisiennes, selon le communiqué de la police thaïlandaise. L’équipage du bateau a alors décidé d’abandonner les personnes à bord sur l’île de Koh Dong, leur disant qu’ils avaient atteint la Malaisie, a indiqué le groupe aux policiers. Cet incident survient après la découverte, le mois dernier, des corps de 14 Rohingyas, dont des enfants, échoués sur une plage après avoir tenté de fuir la Birmanie. Des centaines de milliers de Rohingyas ont fui une répression militaire dans ce pays en 2017, apportant avec eux des histoires poignantes de meurtres, de viols et d’incendies criminels.