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TEBBOUNE AFFIRME LE RETOUR DE L’ALGÉRIE DANS LES FORA INTERNATIONAUX : Soutien « indéfectible » aux causes palestinienne et sahraouie

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Dans le remaniement ministériel annoncé imminent par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son discours à la Nation, prononcé jeudi soir, le changement à la tête du ministère des Affaires étrangères serait écarté.

C’est en tout cas ce qui peut être déduit des déclarations du président Tebboune sur la diplomatie algérienne, affichant sa satisfaction sur le travail accompli à ce jour par Sabri Boukadoum et son équipe, en affirmant que «  l’Algérie a fait entendre de nouveau sa voix dans les fora internationaux » et que le changement annoncé de l’exécutif touchera certains secteurs ayant enregistré « des lacunes », selon les propos du président Tebboune.
Premier responsable de politique générale des affaires extérieures, le président Tebboune, qui depuis son élection à la tête de l’État n’a cessé de maintenir les échanges et les entretiens avec ses homologues des pays étrangers, a inscrit en priorité les contacts et les échanges avec notamment des pays voisins, connaissant des situations difficiles, qu’elles soient de nature socio-économique et crise financière, comme la Tunisie ou plus complexes, marquées par l’insécurité, l’’instabilité, des violences armées et le terrorisme, comme c’est le cas , pour la Libye et le Mali. Rappelant dans son discours que la politique extérieure de Algérie demeurait « constante », en matière de soutien et de solidarité des peuples en lutte pour la liberté et l’indépendance, notamment pour les peuples palestinien et sahraoui, cette constance a trait également à la promotion de solutions de règlement des crises et des conflits, par des voies pacifiques et le dialogue, et l’opposition de l’Algérie à toute ingérence étrangère dans les affaires internes des pays souverains. Une constante dans la politique des affaires étrangères de l’Algérie, qui faut –il le rappeler, puise ses racines et ses lignes directrices de l’histoire du pays, depuis notamment l’Étoile Nord-Africaine et les valeurs et principes promus par le mouvement nationaliste, aboutissant à la déclaration du 1er Novembre et des textes du Congrès de la Soumam. Lesquels principes et valeurs sont conformes et sont inscrits dans les textes de la charte et principes des Nations unies ainsi que les textes fondateurs de l’institution continentale, l’Union africaine, laquelle, faut-il le rappeler, la plupart de ses membres fondateurs, sont les pays ayant lutté contre le colonialisme en Afrique et dont un de ses membre, la République arabe sahraouie démocratique (RASD), faut-il le rappeler, encore en lutte pour l’indépendance du Sahara occidental de l’occupation marocaine, depuis 1975.
L’Algérie se « réjouit » de l’accord auquel sont parvenus les acteurs libyens, à Genève, et de l’élection de la nouvelle direction en Libye, en prévision des élections de fin décembre prochain
Soucieuse depuis l’éclatement de la crise libyenne en 2011 suivie de l’intervention militaire de l’Otan, dans ce pays, l’Algérie ne cessant, outre d’appeler au dialogue politique inter libyen, pour que notre voisin de l’Est renoue avec la vie politico-institutionnelle, jeudi dernier, le président de la République a salué les étapes franchies par les Libyens, visant à sortir de la spirale de violence armée, l’insécurité et l’instabilité, conditions risquant de conduire la Libye sur la voie du pire scénario, dont la partition du pays. Déclarant que l’Algérie se « réjouit » de l’accord auquel sont parvenus les acteurs libyens à Genève, lesquels ont conduit à la désignation des nouveaux responsables libyens devant assurer la gestion des affaires du pays jusqu’à la tenue des élections présidentielle et législatives, le 24 décembre prochain. Le président Tebboune après avoir salué le travail accompli par les acteurs libyens, dans le cadre de leur dialogue, à travers le forum du dialogue politique et celui de la commission libyenne 5+5, issu du dialogue de la conférence de Berlin sur la Libye, à laquelle a pris part Alger, le locataire d’El-Mouradia a tenu à rappeler, que notre pays a constamment affirmé que la solution à la crise complexe de la Libye ne peut être par l’usage des armes mais « par  la solution politique entre les Libyens » à l’abri des ingérences et des interférences d’acteurs étrangers, lesquels ont nourri les divergences entre les Libyens au détriment des intérêts du peuple libyen et de son pays. L’occasion pour le président de la République de rappeler avec insistance la pertinence et la portée de la posture de l’Algérie, « en étant en équidistance » avec l’ensemble des parties et acteurs libyens, sans favoriser une partie ou une autre, ce qui lui a valu le respect et la sollicitude par les Libyens des efforts d’Alger, pour rapprocher les points de vues entre Libyens pour consolider le dialogue politique inclusif et les efforts de l’ONU et de l’UA, pour venir à bout de la crise libyenne.

Soutien indéfectible de l’Algérie aux causes justes des peuples palestinien et sahraoui dans leurs luttes contre les colonisateurs israélien et marocain
Dans son discours à la Nation, jeudi soir, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a tenu à rappeler la position « constante » de l’Algérie et de son peuple, dans leur soutien indéfectible aux justes causes des peuples palestinien et sahraoui. Sans aller jusqu’à s’étaler longuement sur la posture de l’Algérie, en direction de la Palestine et du Sahara occidental, dans son discours à la Nation, car l’unanimité est le maître mot. Le rappel du président de la République est toutefois de mise et opportun, au vu des dernières donnes survenues, s’agissant de la Palestine qui, ces derniers mois, ne figure plus au premier plan, chez des pays, les monarchies arabes précisément, qui se sont précipitées à établir des relations officielles avec l’entité sioniste, alors que l’occupant israélien ne cesse de persister dans l’extension des colonies, la répression des Palestiniens, après avoir engagé, durant le règne de l’ex-président américain Donald Trump  un processus rendant impossible l’édification d’un État palestinien avec comme capitale El-Qods. Jeudi soir encore une fois, l’Algérie, via son Président a réaffirmé son soutien indéfectible et constant au peuple palestinien et sa lutte pour mettre fin au joug colonial israélien en Palestine en vue de l’edification d’un État Palestinien souverain et sa capitale el Qods. S’agissant la question sahraouie, le président de la République, Abdelamdjid Tebboune après avoir rappelé, non sans hasard, que le Sahara occidental est la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur l’agenda onusien, il réaffirme le soutien de l’Algérie à une solution sur la base du droit international , au conflit opposant l’occupant marocain au Front Polisaro, et de déclarer que « la position de l’Algérie est claire à ce sujet » dira le président de la République. Poursuivant, sur le règlement de la question sahraouie qu’ «  il  ne peut y avoir une solution en dehors de la légalité internationale » le président Tebboune rappelle pertinemment qu’il s’agit du «  dernier territoire colonisé en Afrique » et partant , il souligne que «  l’organisation d’un référendum  est l’unique solution pour régler ce conflit », en conformité et en application du droit international concernant la nature du conflit opposant le Maroc au Front Polisario, le président de la république a affirmé, jeudi soir, « Il n’y a pas d’autre solution » a-t-il souligné. Déclaration qui intervient faut-il le noter, à la veille du début, lundi prochain, des festivités du 45eme anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie, le 27 février 1976, avec le départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui et la poursuite de la lutte de libération du peuple du Sahara occidental, contre l’occupant marocain. Aussi, il faut noter que le rappel de la position constante de l’Algérie et son peuple, via le président de le République intervient après plus de trois mois de la reprise de la lutte armée de libération du peuple sahraoui, le 13 novembre dernier, face à la violation par l’armée de l’occupant marocain des Accords de cessez-le-feu des Nations unies, conclu en 1991, entre le Front Polisario et le Maroc.
Karima Bennour

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