Supervisant hier au Palais des expositions d’Alger un atelier dédié aux procédures relatives à l’exportation, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a annoncé « la mise en place d’une plateforme numérique pour traiter les préoccupations des opérateurs économiques et réguler le processus d’importation aléatoire ».
En présence du ministre des Transports, Zitouni a indiqué que « l’approche avec laquelle nous travaillons est une approche participative et consultative en impliquant les décideurs afin d’augmenter nos capacités d’absorption dans tous les secteurs ». Le premier responsable du secteur a ajouté qu’« il a été convenu de fixer certains objectifs qui doivent être atteints avant 2029 », notant que « la valeur des exportations algériennes atteindra plus de 7 milliards de dollars avant la fin de l’année 2023 ». Tout en admettant qu’« il existe de réels obstacles au processus d’exportation, à savoir une bureaucratie profondément enracinée, qui doit être éliminée », le ministre du Commerce a poursuivi : « Les problèmes soulevés sont liés aux transports et aux transactions bancaires, que nous cherchons à résoudre en coordination avec tous les secteurs pour trouver des solutions de référence qui soutiendront l’investissement ». Soulignant « la nécessité pour chacun de se mobiliser, de retrousser ses manches et de formuler un plan national pour faire progresser l’industrie manufacturière, les investissements et les exportations afin d’atteindre les objectifs fixés », Zitouni a expliqué : « Nous avons pu récemment renforcer notre production nationale après la décision du Conseil des ministres qui a donné lieu à de nombreuses décisions, dont la première a été la décision du président de la République d’honorer tous les exportateurs, ainsi que l’installation du Conseil consultatif des exportateurs ».
Pour sa part, le ministre des Transports, Youcef Cherfa, a révélé que « la tarification du transport maritime pour les opérateurs économiques sera unifiée afin de garantir les transactions pour la flotte maritime ». Le ministre des Transports a indiqué lors de son discours que « la flotte navale algérienne a été redynamisée à travers la restructuration des institutions de gestion », précisant que « par décision du président de la République, deux institutions ont fusionné et ont commencé à recevoir des navires afin de représenter la flotte maritime nationale, fonctionnant avec 13 navires pour être une force de transport maritime, afin de renforcer les ports de Dakar, Nouakchott et Abidjan pour transporter facilement les marchandises ».
H. S. A.
