Le Front Polisario a exigé, ce dimanche, que l’Organisation des Nations unies (ONU) prenne ses responsabilités en ce qui concerne la décolonisation du Sahara occidental, dernière question de décolonisation inscrite sur l’agenda de l’Onu et de l’Union africaine (UA).. Le Front Polisario a dénoncé « le soutien de la France à la politique expansionniste du Maroc », une posture d’un membre permanent au Conseil de sécurité «contraire au droit international ». Dans un communiqué publié à la suite de la réunion de son bureau permanent, du Front Polisario, présidée par son secrétaire général, président de la République sahraouie, Brahim Ghali, le Front Polisario a exprimé sa condamnation du soutien français à la posture de l’occupant marocain, soulignant qu’elle va à « l’encontre des principes du droit international ». L’Agence de presse sahraouie (SPS) rapporte que le Front Polisario a renouvelé son appel à l’Union européenne (UE) pour qu’elle « respecte pleinement les décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ainsi que le droit international, y compris le droit humanitaire concernant le Sahara occidental ». Le Front Polisario a également exhorté l’ONU à procéder à l’achèvement du processus de décolonisation par la tenue du référendum d’autodétermination, l’exhortant « à exercer des pressions sur le Maroc pour la libération des prisonniers sahraouis du groupe « Gdeim Izik » » ainsi que, poursuit la même source « de tous les autres prisonniers civils détenus dans les prisons marocaines ». Dans son discours, Brahim Ghali a insisté sur la nécessité de rester vigilant face aux évolutions rapides des scènes régionales et internationales, en particulier face aux politiques persistantes du Maroc visant à renforcer son contrôle sur le territoire. Il a aussi appelé à une mobilisation accrue en vue de l’année marquant le 50e anniversaire de l’unité nationale, soulignant qu’il est essentiel de poursuivre la lutte pour la liberté et l’indépendance, en suivant les traces des martyrs du combat de libération du peuple sahraoui.
M. Seghilani
