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Sortie : James Bond de retour pour sauver le monde et les siens

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Le nouveau volet des aventures de James Bond, ultime film avec Daniel Craig dans les habits de l’espion le plus célèbre de Sa Majesté, «Mourir peut attendre», sort mercredi dans les salles françaises. Le film de 02H43, le plus long des 25 de la saga, a été présenté en première mondiale à Londres mardi. Il a déjà enregistré des réservations records au Royaume-Uni et récolté des critiques élogieuses. Après le «Dune» de Denis Villeneuve, qui a ranimé le box-office français depuis la fin de l’été, les salles de cinéma comptent beaucoup sur ce nouveau James Bond, repoussé pendant 18 mois, pour oublier la pandémie. En 2015, le précédent, «Spectre», avait séduit près de 5 millions de spectateurs en France. A l’écran, les fans de 007 devraient trouver leur compte, avec un Daniel Craig qui tombe le smoking, plus humain et faillible que jamais, tout en continuant d’assurer les fondamentaux: courses-poursuites spectaculaires (mention spéciale pour une cascade à moto dans les ruelles de Matera en Italie), fusillades nourries, gadgets et paysages grandioses, de la Norvège à la Jamaïque et dans le Sud de l’Italie. L’Aston Martin DB5, mortellement suréquipée, est de retour, et la chanson officielle du film est interprétée par Billie Eilish. Le scénario est conçu comme l’épilogue des cinq James Bond de Daniel Craig, depuis Casino Royale il y a 15 ans : le personnage inventé par l’écrivain Ian Fleming est tiré de sa retraite pour affronter ses meilleurs ennemis : Blofeld, l’organisation SPECTRE et surtout le redoutable Safin (l’Américain Rami Malek, Oscar du meilleur acteur en 2019 pour son interprétation du chanteur Freddie Mercury). Une tranquillité interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l’aide pour sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé.
Une femme nommée «007»
Deux femmes ont des rôles centraux: la psychologue Madeleine Swann (Léa Seydoux, conquête de James Bond qui rempile après «Spectre») dont le personnage se révèle plein de secrets et de blessures. Et une nouvelle recrue du MI-6, l’agent Nomi, jouée par Lashana Lynch qui a été officiellement nommée «007» après le départ du service de James Bond. Son personnage, rapidement esquissé, est un moyen malin pour les producteurs de répondre aux accusations de sexisme et aux appels à plus de diversité, en confiant le célèbre matricule et son permis de tuer à une femme, interprétée par une jeune actrice noire de 33 ans. «Mourir peut attendre» s’autorise d’autres ruptures avec la tradition bondienne, qui ne manqueront pas de surprendre les fidèles. Ceux-ci retrouveront cependant la touche d’humour british, héritée des années 1960, le grivois en moins et l’autodérision en plus.
Le réalisateur Cary Fukunaga («Beasts of No Nation», «True Detective»), premier Américain a réaliser un James Bond, creuse encore plus loin le sillon des précédents films avec un agent secret confronté à ses failles intimes, l’agent devant sauver à la fois le monde et les siens, et impose sa patte dès une scène d’ouverture glaçante, dans l’hiver nordique. La fin du film, laisse toutes les hypothèses ouvertes quant à la forme que pourra prendre la relève pour la suite de l’une des franchises les plus rémunératrices du 7e art. Idriss Elba, Tom Hardy, un acteur moins connu ? Les paris restent ouverts pour la succession de Daniel Craig dans les habits de James Bond, l’un des castings les plus convoités du 7e art. La productrice et gardienne du temple Barbara Broccoli a estimé que le personnage, qui doit rester à la fois iconique et à la page, devait continuer à être interprété par un homme.

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