Accueil L'EXPRESS Six morts et 442 blessés sur les routes en 48 heures

Six morts et 442 blessés sur les routes en 48 heures

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Six (6) personnes sont décédées et 442 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route survenus ces dernières 48 heures à travers le territoire national, indique samedi un bilan de la Protection civile. Par ailleurs, les unités de la Protection civile ont prodigué des soins de première urgence à « 11 personnes » intoxiquées par le monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage et chauffe-bains à leurs domiciles, dans les wilaya de Sétif, Souk Ahras, El Bayadh, Ain Témouchent et Sidi Bel Abbes, ajoute la même source. En outre, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 6 incendies urbains et divers à travers les wilayas d’Alger, Médéa, Tizi Ouzou, Bejaia, Boumerdes et Tébessa, relève le communiqué, déplorant le décès d’une personne dans l’incendie qui s’est déclaré à l’intérieur d’un appartement dans la daïra d’Azazga (Tizi Ouzou). Les équipes de secours de la Protection civile sont également intervenues suite à des fuites de gaz suivies d’explosion à l’intérieur des habitations, dans les wilayas de Batna, Sétif et Bouira, causant des brûlures de différents degrés et des gênes respiratoires à plusieurs personnes.

Lutte contre le trafic de drogues et de psychotropes à Oran : 4 individus placés en détention provisoire 

Le juge d’instruction près le pôle pénal spécialisé du tribunal d’Oran a ordonné le placement de quatre individus en détention provisoire, suite à la saisie d’une quantité de drogues dures et de comprimés psychotropes que transportait un camion le 23 mars en cours, a indiqué, jeudi, un communiqué du procureur de la République près de cette instance judiciaire. « En application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale, le procureur de la République près le tribunal du pôle pénal spécialisé d’Oran informe que dans le cadre de la lutte contre les crimes de drogues, de comprimés psychotropes et de blanchiment de leurs revenus criminels, le service régional de lutte contre le trafic de drogue à Tlemcen, relevant de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), a saisi le 23 mars 2025 une quantité de 42 kg de drogue dure (Cocaïne) et 599.370 comprimés psychotropes de type Prégabaline que transportait un camion dans la ville d’Oran, ajoute la même source. La poursuite de l’enquête préliminaire a permis la saisie d’une somme d’argent importante et de dix véhicules de différentes marques avec l’arrestation de quatre individus répondant aux initiales (K.S), (Z.M), (A.Y) et (A.R.M) qui ont présentés, à la date du 27 mars 2025, devant le juge d’instruction pour importation, possession, transport, stockage, obtention de drogues et de comprimés psychotropes aux fins de la vente illicite dans le cadre d’un groupe criminel organisé et le trafic de haut degré de gravité, menaçant la santé publique, et blanchiment d’argent », précise la même source. Après avoir auditionné les mis en cause, le juge d’instruction a ordonné leur placement en détention provisoire, conclut le communiqué. 

Saisie de plus de 9 kg de kif traité et arrestation de deux personnes à Tiaret

 Les services de police de Tiaret ont saisi dernièrement plus de 9 kg de kif traité et arrêté deux personnes, a-t-on indiqué jeudi auprès de la direction de la sûreté de la wilaya. Cette affaire a été prise en charge par les membres de la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire de la wilaya, suite à l’exploitation d’informations, selon lesquelles deux individus tentaient d’introduire une quantité de drogue en provenance d’une wilaya de l’Ouest du pays vers la wilaya de Tiaret, pour la revendre. En coordination avec les autorités judiciaires compétentes, les suspects ont été interpellés à bord d’un véhicule à l’une des entrées du chef lieu de la wilaya. La fouille minutieuse du véhicule a permis de découvrir 9,145 kg de kif traité à l’intérieur, ainsi qu’une somme d’argent de 650.000 dinars, provenant des revenus du trafic de ces substances. Les deux individus ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Tiaret pour des faits de possession et de transport de drogues (kif traité) en vue de la revendre, selon la même source. 

Portugal: plus de 23 tonnes de cocaïne saisies en 2024, un record depuis 2006 

 Plus de 23 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités portugaises en 2024, ce qui représente une hausse de 5,9% sur un an et un record depuis 2006, indique le rapport annuel de la police judiciaire présenté mercredi à Lisbonne. Parmi les différentes drogues, « c’est la cocaïne qui a représenté la plus grande quantité de drogue saisie » au Portugal l’année dernière, relève le rapport, ajoutant qu’en 2023, les saisies de cocaïne avaient toutefois « plus fortement progressé, avec une hausse de 31,4% sur un an ». Mais le record date de 2006 où les autorités avaient mis la main sur quelque 34 tonnes de cocaïne, rappelle la même source. Au cours des opérations policières menées l’année dernière, la police a interpellé 1.553 personnes impliquées dans des affaires de trafic de cocaïne. Cette drogue, qui entre en territoire portugais principalement par voie maritime, provient majoritairement d’Amérique latine, avec la Colombie en tête. « Les organisations criminelles utilisent le territoire national surtout comme point de passage » avant la livraison vers « différents pays européens », souligne le rapport. En 2024, les saisies de haschich, qui se sont élevé à 7,3 tonnes, ont en revanche chuté de 80,6% sur un an, observe la police judiciaire portugaise.

13 millions de réfugiés menacés par le gel  et la baisse de fonds

La réduction des financements menacent la santé de près de 13 millions de personnes déplacées, a averti l’ONU, ajoutant que l’incertitude financière avait déjà un impact sur les réfugiés vulnérables. Pour le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, » la situation est profondément inquiétante et pourrait avoir de graves conséquences cette année sur les réfugiés et les pays qui les abritent ». Les organisations humanitaires du monde entier sont ébranlées depuis que le président américain Donald Trump a repris ses fonctions en janvier, mettant en avant un programme anti-réfugiés et anti-migrants et gelant immédiatement la plupart des financements de l’aide étrangère américaine. Les Etats-Unis sont le principal donateur du HCR, représentant plus de 40% du total des contributions reçues. Le porte-parole du HCR, William Spindler, a indiqué que les autres principaux donateurs traditionnels réduisaient également leur financement. « La réalité est que cette incertitude sur le financement aura, et a déjà, un impact sur certaines des personnes les plus vulnérables de la planète: les réfugiés », a-t-il déclaré à des journalistes. « Sans ressources adéquates, on estime que 12,8 millions de personnes déplacées, dont 6,3 millions d’enfants, pourraient être privées d’interventions sanitaires vitales en 2025 », a déclaré Allen Maina, responsable de la santé publique au HCR. Environ un million de réfugiés rohingyas au Bangladesh sont confrontés à une grave crise sanitaire, le gel des financements menaçant l’accès aux services médicaux, a-t-il notamment fait valoir. Au Burundi, la suspension des programmes de nutrition dans plusieurs camps signifie que des milliers d’enfants réfugiés de moins de cinq ans risquent de ne pas recevoir de traitement adéquat contre la malnutrition, a ajouté Allen Maina. En République démocratique du Congo (RDC), le budget santé 2025 du HCR a été réduit de 87 % par rapport à 2024. « Les conséquences sanitaires des réductions de financement devraient (y) être dévastatrices, exposant plus de 520.000 réfugiés à un risque accru de maladies infectieuses et de décès », a souligné M. Maina. L’estimation de 12,8 millions de personnes déplacées privées de soutien sanitaire est basée sur une enquête menée par l’équipe de santé du HCR dans toutes les opérations où l’agence dispose de programmes de santé.

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