Washington a réagi de nouveau à l’évolution de la situation en Algérie, alors que d’autres capitales, et notamment Paris, s’abstiennent de toutes nouvelles révélations craignant de faire dans l’ingérence. En effet, pour ce qui est des États-Unis, le département d’État américain a déclaré, qu’il appartenait au peuple algérien de dire comment mener la transition, précisant que Washington respectait «le droit des Algériens d’exprimer leurs points de vue». Interrogé lors d’un point de presse sur les appels au président Bouteflika à renoncer à ses fonctions, le porte-parole adjoint du département d’État, Robert Palladino, a répondu que «la période de transition est toujours en cours» et c’est «au peuple algérien de répondre à la question de comment l’accomplir». «Nous respectons le droit des Algériens d’exprimer leurs points de vue et nous continuons à le faire», a-t-il ajouté, saluant «l’engagement du gouvernement à garantir la sécurité des manifestants». «Nous respectons le droit du peuple algérien de se rassembler et d’exprimer pacifiquement ses points de vue concernant ses aspirations politiques et économiques», a enchaîné le porte-parole adjoint. C’est la deuxième fois que l’administration américaine se prononce, par la voix du porte-parole adjoint du département d’État, Robert Palladino, sur la situation qui prévaut en Algérie. Interrogé par les journalistes, en pleine ébullition contre le cinquième mandat, le 5 mars dernier, Palladino avait déclaré : «Nous observons ces manifestations en Algérie et nous allons continuer à le faire», ajoutant que «les États-Unis soutiennent le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement.
Le réveil des cellules dormantes du «Qui tue qui»
Pour d’autres capitales, comme Paris, leur abstinence n’empêche pas leurs médias de donner libre cours aux analyses et aux commentaires les plus invraisemblables sur l’évolution de la situation dans notre pays, s’appuyant sur des « experts » et « analystes » locaux coupés de la réalité algérienne mais dont le seul souci est de faire du chiffre. Ainsi on remarque le retour sur quelques scènes médiatiques des chantres du «Qui tue qui», reconvertis en parangon de la démocratie et qui entendent dicter au peuple algérien la voie à suivre. Parmi ces énergumènes François Gezé, parrain du félon Souadia, qui reprend du service pour déverser son fiel, alors que ses accointances avec le Maroc ont été clairement établies par le hacker Chris Coleman.
Ne parlons pas d’autres sites d’information, dont la cible privilégiée est l’ANP et les services de renseignement garants de la sécurité et de la défense nationale, lesquels sites n’existent que par la grâce des subsides du Makhzen.
M. B.