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SECTEURS DE L’AGRICULTURE, DU COMMERCE, DU TRANSPORT ET DE LA CULTURE : Les ministres à l’épreuve du Ramadhan

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Habitués depuis longtemps à rouler les pouces pour certains, à faire semblant de travailler pour d’autres ou à tenir des réunions sans lendemains, nos ministres, les maintenus tout comme les nouveaux venus, sont sommés par le président Tebboune d’apprendre… à marcher.

Pour se conformer aux instructions adressées par le chef de l’état aux membres de l’Exécutif, lors du dernier Conseil des ministres, les membres du Gouvernement devraient désormais quitter le confort de leur bureau et aller se frotter au terrain pour s’enquérir de visu sur la situation qui prévaut chacun dans son secteur respectif. En ce mois sacré notamment après de longues journées de jeûne, le citoyen ne devrait pas, à l’occasion, se soucier de ses déplacements, jours comme de nuits, de ses approvisionnements en produits alimentaires de large consommation comme il ne devrait pas manquer de « spectacle » nocturne pour, au final, permettre aux familles algériennes de décompresser, un tant soit peu, pour mieux appréhender le lendemain qui, lui aussi, ne devrait pas s’annoncer routinier.
Plusieurs départements ministériels devraient ainsi conjuguer leurs efforts pour rendre le quotidien du citoyen plus acceptable, et sa fin de journée plus agréable. Les secteurs de l’Agriculture, du Commerce, de la Culture, du Transport (marchandise et transport) sont autant de ministères qui ne devraient pas manquer à l’appel en cette période assez spéciale pour les musulmans.
Pour le département de l’Agriculture, on attend de lui un approvisionnement sans faille de tous les produits agricoles dont a besoin le citoyen, et garantir à la fois la variété et la qualité du produit pour le consommateur. Celui du Transport pourrait ainsi faire son entrée en action pour acheminer la marchandise et alimenter les marchés de gros qui, à leur tour par le biais de leur réseau, alimenterait les marchés de proximités ou autres points de ventes, y compris, dans les coins les plus reculés du pays pour lutter contre les disparités durant ce mois de piété où tous les jeûneurs sont égaux et devaient avoir accès à ce dont ils ont besoins.
La marchandise disponible, la charge désormais revient au ministre du Commerce pour la régulation des prix qui ne devraient pas « déplumer » les ménages notamment ceux de la petite bourse, et maintenir la cadence de lutte contre les agioteurs, qui pénalisent et l’économie nationale et le pouvoir d’achat des citoyens. Les brigades de contrôle inopinés notamment pour prendre en flagrants délits les commerçants véreux qui agissent, sans foi ni loi, même en des périodes sensées être celles de la solidarité et de l’entraide, sont plus que nécessaires. Cette opération peut également en dissuader les autres adeptes de ces pratiques. Et pour que l’Algérien ne manquera de rien, le département du Commerce a également pour mission d’importer ce qu’il y a lieu d’importer car aucun pays au monde ne se suffit à lui-même.
Le ministère de la Culture est aussi un élément clé pour donner plus de charme et d’agréabilité à ce mois de Ramadhan. Il devait s’occuper de l’animation des soirées pour permettre aux familles de sortir et de profiter des différents spectacles (musique, théâtre, cirque, visite de musées, randonnées nocturnes, visite de sites touristiques) entre autres. Il est donc attendu de ce secteur l’établissement d’un programme riche et varié pour assurer une animation nocturne à hauteur de cet évènement qui, en plus, a coïncidé avec les congés scolaires du printemps, raison de plus pour enrichir l’activité culturelle, de surcroît que l’Algérie dispose d’un réseau de transport assez importants notamment dans les grandes villes: métro, tramway, téléphériques, bus et autres. Cette conception de la pratique gouvernementale pourrait à l’avenir, si jamais réellement amorcée, bousculer de bout en bout, le fonctionnement de l’Exécutif dans la réalisation du programme du Président dans divers domaines et concrétiser les projets de développements au profit des différentes régions du pays.
Les ministres seront dorénavant jugés selon leur rendement et leurs performances sur le terrain car le pays ne tolère aucune passivité envers le citoyen étant « l’alpha et l’oméga  » dans cette équation que ce soit au cours de ce mois sacré ou pour le reste de l’année. Les promesses infondées, les délais non tenus, le populisme d’antan, la glorification de personnalités sont d’un autre temps et doivent être bannies au risque de laisser des plumes. Le chef de l’État veut du concret. Et un homme averti en vaut deux comme on dit.
Brahim O.

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