Les dix-neuf ressortissants de pays africains, secourus la semaine dernière, à quelques miles de la plage de Cap Falcon, relevant de la commune d’Aïn El turck, bénéficient d’une prise en charge sanitaire et psychologique au niveau du centre de «Dar Rahma» de Misserghine (Oran), a constaté hier un journaliste de l’APS. Les 19 rescapés, originaires du Sénégal, du Mali, du Libéria et de Guinée, ont exprimé leur satisfaction quant à la prise en charge psychologique et sanitaire dont ils bénéficient au sein de cet établissement. Approchés par l’APS, certains rescapés ont déclaré qu’ils étaient parmi les 38 personnes à avoir pris place à bord d’une embarcation quittant la ville marocaine de Nador pour rejoindre clandestinement les côtes espagnoles. Chacun d’entre eux, ont-ils dit, avait versé la somme de 2.000 euros aux passeurs marocains avant de prendre la mer. Les ressortissants, victimes de ce drame, ont également expliqué que leur embarcation avait dévié de son parcours durant cinq longs jours à cause des mauvaises conditions climatiques, avant d’être secourus près de la plage de Cap Falcon par les gardes-côtes et la protection civile algériens. Ce drame avait coûté la vie à 15 migrants clandestins, découverts morts dans cette embarcation, lors de l’opération de sauvetage.