L’Algérie n’a pas besoin de recevoir de leçons du Parlement européen ou de toute autre partie concernant la justice ou la liberté d’expression, a indiqué mardi, Salah Goudjil, le président du Conseil de la nation.
Intervenant lors d’une séance consacrée au débat et à l’approbation de trois projets de loi concernant le travail et les finances, il a indiqué : « c’est une ingérence caractérisée dans les affaires internes de l’Algérie que nous n’allons pas passer sous silence ». Plus critique, il ne manquera pas d’affirmer, « aucun pays et aucune institution ne peut dicter à l’Algérie des ordres ou des injonctions en matière de justice ou de liberté d’expression ».
Cette précision apportée par le président de la chambre haute du Parlement national nous amène à évoquer les tentatives d’ingérences dans les affaires internes et les tentatives de déstabilisation de l’Algérie orchestrées par de nombreux ennemis externes qui se recrutent dans la mouvance diabolique emmenée par les lobbies makhzeno-sionistes. Ces derniers veulent voir le pays des 1,5 million de chahid et la Mecque des révolutionnaires céder sur ses principes de soutien aux causes justes des peuples en lutte pour leurs indépendance et ceux qui se battent pour s’affranchir de la tutelle des pays occidentaux et des anciennes puissances coloniales. Ces derniers qui trouvent des relais internes qui ont vendu leur âme au diable et qui ont trahi leur peuple et leur pays, orchestrent des campagnes de dénigrement faites de mensonges, de dénigrement et de complots contre la sécurité des frontières et des institutions.
« Les ennemis de l’Algérie sont nombreux à l’étranger et l’Algérie n’est pas n’importe quel pays. Sa voix est écoutée dans le concert des nations », a-t-il souligné dans son allocution prononcée devant les membres du Conseil de la nation. Il n’a pas manqué à l’occasion de rappeler aux pays occidentaux que l’Algérie mérite tout le respect, « ce sont les pays occidentaux qui ont besoin d’elle non l’inverse », a-t-il précisé. Il faut signaler dans ce contexte que la dernière résolution du Parlement européen qui nage en plein scandale « Marocgate », a tout l’air d’être une tentative orchestrée par les nostalgiques de l’Algérie française et ceux qui ont prêté allégeance aux lobbies sionistes et au Makhzen. Elle sent également, à mille lieues, le complot ourdi par des milieux proches des socialistes du gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez qui n’arrive toujours pas à digérer la réaction, souveraine de l’Algérie de rompre le traité d’amitié qui la liait à l’Espagne après la volteface de Madrid dans le dossier du Sahara occidental.
Le Parlement européen qui a un grave déficit de légitimité et qui collectionne les scandales au point où l’électeur européen, commence à voir d’un mauvais œil les « élucubrations» des membres de cette institution devenue un organe qui risque à la longue de phagocyter la souveraineté des pays européens et de menacer les équilibres économiques, par ses systèmes de quotas de production, dans certains pays du vieux continent dont l’économie est déjà fragilisée par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Finalement c’est une autre réaction de l’Algérie aux errements du Parlement européen et espérons qu’elle lui rabattra le caquet.
Slimane B.