Les services de sûreté de la wilaya d’El Oued ont procédé, la semaine dernière dans une opération conjointe avec des unités de l’Armée nationale populaire (ANP), au démantèlement d’un réseau criminel organisé transfrontalier, et à la saisie de plus de 500.000 gélules de psychotropes (Prégabaline 300mg), a indiqué mardi un communiqué de la Sûreté nationale. Cette opération qualitative est intervenue suite à l’exploitation d’informations faisant état d’un plan criminel visant à transporter et à faire passer une quantité importante de psychotropes au territoire de la wilaya. Les investigations diligentées par la brigade de lutte contre les grands crimes ont permis d’identifier les deux véhicules utilisés par les membres de ce réseau criminel, qui ont été appréhendés au niveau de la nouvelle ville à l’Est de la wilaya, précise la même source. L’opération s’est soldée par la saisie de 517.500 gélules de psychotropes (Prégabaline 300mg), d’une arme à feu de quatrième catégorie (fusil à pompe semi-automatique de calibre 12mm), et de quatre (4) véhicules dont deux (2) utilitaires. Les mis en cause ont été déférés devant le Procureur de la République près le pôle pénal spécialisé d’Ouargla, conclut le communiqué.
31 morts et 1423 blessés sur les routes en une semaine
Trente-et-une (31) personnes sont décédées et 1423 autres ont été blessées dans 1191 accidents de la circulation survenus durant la période du 3 au 9 novembre à travers le pays, indique mardi un bilan hebdomadaire de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d’In Guezzam avec 7 morts et plusieurs blessés dans 3 accidents de la circulation, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de 636 incendies, notamment urbains et industriels, dont les plus importants ont été enregistrés au niveau des wilayas d’Alger (87), Blida (35) et Oran (28). Durant la même période, les éléments de la Protection civile ont effectué 5938 interventions pour le sauvetage de 387 personnes en situation de danger et l’exécution de 5164 opérations d’assistance diverses.
Le changement climatique, une menace croissante pour les personnes qui fuient les guerres
Les personnes contraintes de fuir la guerre, la violence et la persécution se retrouvent de plus en plus en première ligne de la crise climatique mondiale, prévient un nouveau rapport. Le rapport, publié mardi par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en collaboration avec 13 organisations, des institutions de recherche et des groupes dirigés par des réfugiés, utilise les données les plus récentes pour montrer comment les chocs climatiques interagissent avec les conflits, poussant ceux qui sont déjà en danger dans des situations encore plus désastreuses. Sur les plus de 120 millions de personnes déplacées de force dans le monde, les trois quarts vivent dans des pays fortement touchés par le changement climatique. La moitié d’entre elles se trouvent dans des régions touchées à la fois par des conflits et par de graves risques climatiques, comme l’Ethiopie, Haïti, la Birmanie, la Somalie, le Soudan. « Pour les personnes les plus vulnérables du monde, le changement climatique est une dure réalité qui affecte profondément leur vie », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. « La crise climatique provoque des déplacements dans des régions qui accueillent déjà un grand nombre de personnes déracinées par les conflits et l’insécurité, aggravant leur situation et les laissant sans aucun endroit sûr où aller », a-t-il ajouté. Le rapport souligne également que « le financement de la lutte contre le changement climatique ne parvient pas aux réfugiés, aux communautés d’accueil et aux autres personnes vivant dans des pays fragiles et déchirés par la guerre, de sorte que leur capacité à s’adapter aux effets du changement climatique se détériore rapidement ». A l’heure actuelle, les Etats extrêmement fragiles ne reçoivent qu’environ 2 dollars par personne au titre des fonds d’adaptation annuels, soit un déficit considérable par rapport aux 161 dollars par personne dans les Etats non fragiles. Ces données sont publiées à l’occasion de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, où le HCR appelle à une augmentation des financements pour la lutte contre le changement climatique, en faveur des plus démunis.
Tizi-Ouzou : lancement d’une caravane de la mémoire
Une caravane de la mémoire a été lancée lundi à partir de Tizi-Ouzou par l’Office National de la Culture et de l’Information (ONCI) en collaboration avec la Direction locale de la Culture et des Arts, dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le 1er Novembre 1954. Au programme de la manifestation dont le coup d’envoi a été donné à la maison de la culture Mouloud Mammeri, des spectacles pour enfants ainsi qu’un spectacle artistique de chants patriotiques avec une pléiade d’artistes. La caravane, dont l’objectif est de « perpétuer l’Histoire et la mémoire de nos valeureux martyrs auprès des jeunes générations, notamment » sillonnera les wilayas de Tizi-Ouzou, Boumerdes, Bouira, Béjaïa et Alger, ont indiqué les organisateurs.
Un blessé dans une explosion de gaz dans un immeuble à La Casbah (Alger)
Une explosion de gaz survenue lundi au rez-de-chaussée d’un immeuble situé dans la commune de la Casbah (Alger), a fait un blessé, une personne brûlée à différents degrés, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile. Le sous-directeur des statistiques et de l’information à la Direction générale de la Protection civile (DGPC), Nassim Bernaoui, a indiqué, dans une déclaration à l’APS, qu’une intervention avait eu lieu à 13h24, à la rue Debbih Cherif, dans la commune de la Casbah, suite à une explosion de gaz survenue au rez-de-chaussée d’un immeuble de trois étages, faisant un blessé, une personne brûlée à différents degrés. « La victime a été secourue sur place et transportée à l’Hôpital des grands brûlés de Zéralda », selon le même responsable.
Mpox : l’OMS va réunir son comité d’urgence le 22 novembre
Le Comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunira le 22 novembre pour déterminer si la recrudescence de la variole du signe (Mpox) continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC), a annoncé lundi cette agence sanitaire mondiale de l’ONU. Selon l’OMS, dans l’affirmative, le comité d’urgence qui tiendra sa deuxième réunion concernant la recrudescence du Mpox en 2024, proposera « des recommandations temporaires aux Etats parties pour faire face à l’événement ». Cette réunion se penchera sur les efforts mondiaux en cours pour surveiller et répondre à la recrudescence de la maladie sur le continent africain. L’OMS examinera les données épidémiologiques les plus récentes, l’évolution mondiale du virus depuis sa première réunion le 14 août 2024, et les activités de réponse entreprises par les pays touchés. En attendant, le dernier décompte établi le 3 novembre dernier fait état de 11.148 cas confirmés, dont 53 décès (taux de létalité de 0,5 %) cette année dans 19 pays du continent africain. Le pays le plus touché reste la République démocratique du Congo (8.662 cas confirmés, 43 décès), suivie du Burundi (1.726 cas confirmés, aucun décès) et de l’Ouganda (359 cas confirmés, un décès). Les données de ces dernières semaines pour la RDC pourraient suggérer que le nombre total de cas déclarés se stabilise. Mais pour l’OMS, cela doit être interprété avec prudence, étant donné les retards probables dans la déclaration et les ruptures de stock récurrentes des fournitures de test dans le pays, qui entravent la capacité de confirmer les cas de variole du singe.