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Riyad Mahrez : «je ressens beaucoup de confiance de la part de Gourcuff»

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Nul doute que Riyad Mahrez, le milieu offensif de Leicester City, sera l’un des joueurs à suivre de près lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations dont le coup d’envoi sera donné le 17 en cours en Guinée-équatoriale. Il sera aussi l’une des armes fatales de la sélection algérienne dans ce rendez-vous, puisqu’il est devenu un titulaire indiscutable dans l’échiquier des Verts depuis l’arrivée de Christian Gourcuff à la barre technique, en août dernier. C’est que l’ancien joueur du Havre AC a gagné en confiance sous les ordres du technicien français, comme il l’affirme du reste lui-même.«Je ressens beaucoup de confiance de sa part. Un peu comme avec Mombaerts au Havre, j’apprécie sa philosophie de jeu. On travaille beaucoup sur le plan tactique. Et puis également, la possession du ballon car il souhaite qu’on impose notre style», a-t-il déclaré à France Football.Il faut dire que le joueur de 23 ans est aux anges à l’approche de la CAN, un évènement auquel il va prendre part pour la première fois de sa carrière. Ça fait une année de cela, il était pourtant un joueur presque inconnu en Ligue deux française, avant que sa carrière ne prenne une autre dimension depuis qu’il est parti en Angleterre.Cela lui a permis de participer à la Coupe du monde 2014, en attendant d’enchaîner avec une CAN dans quelques jours.Justement, en évoquant le rendez-vous continental, il dira : «Déjà on aurait tous préféré que cela soit au Maroc. Pour ma part, un peu plus, parce que ma mère est algéro-marocaine. C’est un pays voisin, nos supporters auraient pu venir nous encourager. Là c’est en Guinée Equatoriale, il n’y aura pas beaucoup de monde. On le sait déjà, et les conditions vont être extrêmement précaires à tous les niveaux. Il faudra faire avec et toutes les équipes seront logées à la même enseigne».Sur les chances de l’Algérie donnée grande favorite de la compétition, il enchaîne : «En Afrique, il n’y a pas de favori, c’est une compétition très différente du Mondial. On a une équipe capable de faire de belles choses. La clé pour nous c’est de sortir de notre poule pour accroître encore plus notre capital confiance».Et de poursuivre : «Nous sommes tombés dans le groupe de la «mort» (avec l’Afrique du Sud, Ghana et Sénégal). On a l’impression que c’est presque plus compliqué qu’une poule de Mondial.Par ailleurs, il revient à sa convocation au Mondial alors qu’il n’avait pas participé aux éliminatoires, en défendant son ex-entraîneur en équipe nationale, le Bosnien Vahid Halilhodzic : «Quand j’ai été appelé, je ne me suis pas dit «c’est un miracle», je crois plutôt m’être dit que j’avais une vraie carte à jouer. Mes coéquipiers ont peut-être été au final surpris de me voir titulaire contre la Belgique, mais je ne l’ai pas été tant que cela». Il justifie cette vision des choses par le fait que «lors des matches amicaux, je crois avoir fait de belles choses. Après sur la compétition elle-même, j’ai joué le match qu’il ne fallait pas jouer dans notre parcours. Face aux Belges (1-2), cela a été très compliqué, nous n’avons fait que défendre. C’est vrai qu’ensuite, je n’ai plus joué du tout. Je n’ai pas eu de réactions, d’état d’âme, parce que j’étais heureux pour le pays. Pour les Algériens, cela a été une aventure exceptionnelle. Quant à Vahid Halilhodzic, il m’a donné ma chance, et je ne me vois pas aujourd’hui cracher dans la soupe. J’ai vécu quelque chose de dingue au Brésil».

Hakim S.

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