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Révision de la constitution : un référendum avant la fin de l’année ?

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La révision effective de la Constitution devra en toute vraisemblance intervenir avant la fin de l’année en cours. Tous les indices tendent à confirmer que le projet ne tardera pas à ce qu’il soit soumis à l’adoption. À en croire le site d’information électronique TSA (Tout sur l’Algérie) ayant donné l’information jeudi dernier, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui détient les prérogatives d’annoncer la refonte de la Loi suprême du pays, va soumettre le projet au plus tard au mois de novembre ou décembre prochains. Ceci interviendrait une année après la clôture de la compagne de consultation, pilotée par l’actuel chef du cabinet auprès de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, et menée avec les formations politiques, organisations de la société civile et les personnalités nationales. Même si les partis politiques connus pour leur proximité avec les arcanes du pouvoir, ne se sont pas exprimés, depuis ces derniers jours à cette question, tout porte à croire que le chef de l’État ne va pas attendre jusqu’à l’année prochaine, afin d’annoncer la révision de la Constitution. En effet, maintes fois invités à s’exprimer au sujet des échéances fixées au rendez-vous, le FLN et le RND n’ont cessé de tergiverser à défaut de connaître les délais exacts, avant, au final, d’avouer que le projet revient au président de la République, lequel seul décide d’une question qui est la leur.

À ce titre, même les représentants des deux chambres parlementaires ont, exception faite à certaines bribes de déclarations qui se sont avérées plus tard qu’un effet d’annonce, avoué ne pas connaître l’échéance fixée pour l’adoption de la Loi suprême. Si l’on se fie encore à la même source, Abdelaziz Bouteflika va soumettre son projet à un référendum populaire. Mais avant de faire, la mouture du projet va être rendue publique pour faire part aussi bien de son fond que de sa forme. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il est attendu du projet une «réforme profonde des dispositions de la prochaine Constitution», tel qu’Abdelaziz Bouteflika notamment s’est engagé maintes fois à le faire à travers ses discours politiques adressés à la population. L’adoption de la Constitution par voix populaire est la plus plausible, si ce n’est le seul moyen de recours privilégié par le chef de l’État qui veut, à la lumière de tous ses engagements en matière de réformes, affirmer qu’il a adapté les textes fondateurs de la République à travers la teneur de la Loi suprême au contexte actuel.
Lequel projet promu de jeter les jalons d’un État moderne qui répond aux aspirations et de son peuple et de sa classe politique. Selon la même source, afin de convaincre du bien fondé de cette révision, une campagne tout autour sera menée par tous les acteurs politiques qui plaident en faveur de la concrétisation du programme de Bouteflika, aussi bien à l’intérieur du pays qu’en dehors du territoire national. Il va sans dire que les objectifs assignés à une telle action de promotion visent à réitérer les engagements du chef de l’État en matière de garantir «plus de libertés et de plus de prérogatives pour le peuple dans un cadre plus organisé», comme l’a expliqué, auparavant, l’un des plus proches collaborateurs de Bouteflika, notamment son conseiller Kamel Rezzag Bara. En effet, annoncée en grandes pompes depuis une année, la prochaine Constitution n’a cessé de faire couler beaucoup d’ancre au sujet notamment du contenu de ses réformes. Pour un chantier qui s’attaque globalement sur les questions de séparation des pouvoirs, de la consolidation de la Justice, de la dotation de plus de prérogatives à l’opposition et de la libéralisation des libertés et du champ politique, c’en est vraiment un.
Ce qui constitue en outre un indice révélateur que le projet cher au président de la République devra intervenir incessamment, ce sont les déclarations émanant de leaders pas peu connus pour mieux affirmer cette tendance, lesquels responsables confirment «la maturité» du projet depuis son lancement . Il n y a qu’à se référer aux propos d’Ahmed Ouyahia, non moins chef de cabinet présidentiel, ayant déclaré récemment que le projet est bel est bien fin prêt.
F. Guellil

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