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RETABLIES IMMEDIATEMENT APRES L’ECHEC DES NEGOCIATIONS SUR LE NUCLEAIRE : Retour aux sanctions de l’ONU contre l’Iran

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Les sanctions de l’ONU contre l’Iran ont été rétablies samedi soir après l’échec de négociations sur son programme nucléaire avec les Occidentaux, qui ont toutefois immédiatement appelé à reprendre le chemin de la diplomatie.
Après le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU, de lourdes sanctions, allant d’un embargo sur les armes à des mesures économiques, sont à nouveau en vigueur depuis samedi 20H00 heure de New York (dimanche 00H00 GMT), dix ans après leur levée. Mais Européens et Américains ont immédiatement assuré que cela ne marquait pas la fin de la diplomatie. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a appelé Téhéran à « accepter des discussions directes, en toute bonne foi », tout en demandant à tous les Etats d’appliquer « immédiatement » les sanctions pour faire « pression » sur l’Iran. Les ministres Affaires étrangères britannique, français et allemand ont, eux, assuré dans un communiqué commun qu’ils continueraient à chercher « une nouvelle solution diplomatique garantissant que l’Iran ne se dote jamais de l’arme nucléaire ». En attendant, ils ont appelé Téhéran « à s’abstenir de toute action escalatoire ». Téhéran se défend d’avoir de telles ambitions sur le plan militaire mais insiste sur son droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour produire de l’électricité.
La veille, dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine Fox News, le président de l’Iran Massoud Pezechkian a assuré que son pays était prêt à autoriser des inspections sur ses sites nucléaires dans le cadre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) à condition d’un respect intégral de ses droits internationaux. Le président iranien a rappelé que les Etats-Unis s’étaient retirés unilatéralement du Plan d’action global commun (PAGC) sur le nucléaire iranien. « Après quoi les Européens et les différentes entreprises qui étaient venues pour conclure des accords et des contrats de coopération avec nous, ont été contraints de quitter l’Iran et n’ont respecté aucun des contrats signés », a-t-il souligné. « Nous avons déclaré à plusieurs reprises, et nous continuerons de le faire, que nous sommes prêts à fournir immédiatement tout le nécessaire pour des inspections, mais à condition du respect de nos droits internationaux dans le cadre du TNP, placé sous les auspices de l’AIEA », a-t-il poursuivi. L’Iran et l’AIEA ont signé le 9 septembre un accord sur la relance de leur coopération, suspendue après l’agression sioniste contre Téhéran, en raison de l’absence de condamnation de ces attaques par l’AIEA. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a expliqué après la signature du document que celui-ci n’impliquait pas le rétablissement de l’accès des inspecteurs de l’agence aux sites nucléaires iraniens. Il a ajouté que toute décision sur l’éventualité d’inspections était prise par le Conseil suprême de sécurité nationale du pays. L’Iran a signé en 2015 avec la Russie, La Chine, la France, l’Allemagne, les Etats-Unis et le Royaume-Uni le PAGC, mettant fin à la crise déclenchée en 2002 par les accusations occidentales selon lesquelles Téhéran concevait l’arme nucléaire. Mais en 2018, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord et a rétabli toutes les sanctions américaines contre l’Iran. En réaction, Téhéran a déclaré en 2020 réduire ses engagements dans le cadre du PAGC et limiter l’accès des inspecteurs de l’AIEA à ses installations nucléaires.
R. I.

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