Le ministre des Ressources en Eau, Hocine Necib, s’est montré très optimiste et rassurant pour l’année 2018, tout en mettant en exergue les réalisations et acquis de son département ministériel, le développement, qui s’est toujours placé au cœur de la préoccupation du gouvernement, a coûté 50 milliards de dollars, et ce, grâce aux orientations du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui accorde une attention particulière pour le secteur. Par contre, il a avoué que le secteur connaît certaine insuffisance, mais avec le dégel de grande station d’épuration des eaux usées et le lancement d’autres projets, ceci permettra de renforcer le parc national… En outre, Necib a écarté notamment,toutes les spéculations par rapport aux pénuries des eaux potables à l’Est du pays y compris dans toutes les wilayas, dans ce sens, il a signalé que le niveau actuel de remplissage de pratiquement tous les barrages a dépassé la moyenne, atteignant les 70%.
Invité, hier, au Forum du quotidien « Echaâb », le ministre des Ressources en Eau, Hocine Necib, a indiqué que : «le volume des eaux traitées devrait, à l’horizon 2020, augmenter à 600 millions m3, observant que ces eaux seront destinées à l’irrigation agricole.Le gel a touché plusieurs projets relevant de différents secteurs dont ceux des ressources en eaux et d’assainissement», a fait savoir le ministre.Ajoutant : «Il y a peu, j’ai assisté au Forum du Conseil ministériel arabe de l’eau au Koweït, et je peux vous dire que l’Algérie est considéré parmi les plus grands pays qui se focalise sur la purification et le dessalement des eaux de mer, où l’offre nationale représente aujourd’hui 17% et on va atteindre les 20% d’ici 2020, et on arrive à 25% après la réalisation des grandes stations d’épuration à Alger, El Taraf et Béjaïa.»
Afin d’accompagner les grands investissements de l’industrie, le premier responsable du secteur précise qu’il y a des programmes estimés à plus de 400 milliards de DA sur le plan des charges. Cela veut dire que ce nouveau programme sera financé par le ministère des Ressources en Eau, «pour concrétiser ce programme et atteindre les objectifs stratégique, il faut doubler les efforts pour améliorer le service, d’ailleurs, il y a des projets bien structurer qui vont renforcer le plan national d’irrigation pour assurer la couverture de toutes les zones qui connaissent des insuffisances », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Hocine Necib a fait état que tous les dettes confondues du secteur sont au total de 46 milliards de DA, dont 15 milliards de DA hérités des anciennes entreprises, et 16 milliards de DA des entreprises publiques. Pour ce qui est des communes et APC, le ministre dira que leurs dettes sont arrêtés à 9 milliards de DA. Pour lui, cette lourde facture est à l’origine de la baisse du dynamisme du secteur. Au cours de son passage, Necib a affirmé que pour les wilayas de l’Est du pays, le gouvernement a pris de nouvelles mesures pour assurer l’approvisionnement de cet aliment vital, il indique que de grands puits seront creusés dans plusieurs communes. Pour lui, la baisse des chutes des pluies en 2017, a été la cause principale de la perturbation dans cette zone. Avant de conclure, le ministre des Ressources en Eau a indiqué que le ministère compte acquérir des drones aquatiques de deuxième génération, afin de les utiliser pour faire des études bien précises et détaillées au niveau des barrages et lacs.
Mohamed Wali