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Représentation féminine dans les assemblées élues : Une avancée importante réalisée par l’Algérie

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La question fondamentale de la promotion des droits de la femme, notamment politiques constitue pour l’État algérien une condition essentielle pour la concrétisation des valeurs démocratiques.

En effet, la directrice de la gouvernance locale au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales (MICL) Fatiha Hamrit, a affirmé, dimanche à Ouargla que l’Algérie a réalisé une avancée « qualitative » en matière de droits politiques et de représentation de la femme aux assemblées élues. « Les résultats politiques et économiques atteints n’auraient pu se concrétiser sans une « volonté politique forte » ayant accordé à la femme une place de choix, forts de la conviction que l’égalité des genres et la promotion des droits politiques de la femme font partie des fondements de la démocratie » c’est ce qu’a affirmé Fatiha Hamrit, en s’exprimant, lors de l’ouverture des travaux d’une session de formation au profit d’une centaine de femmes, membres des assemblées élues des wilayas d’Ouargla et El-Oued. « L’Algérie, a-t-elle ajouté, s’est depuis la mise en œuvre en 2012 du système des quotas de représentation féminine aux assemblées élues, hissée à la première place, à l’échelle arabe, et au 26ème rang mondial, en terme de représentativité féminine ». Précisant, que ces places « significatives » reflètent la position de la femme en tant que force de proposition susceptible de contribuer à la prise de décision. Par souci d’élargir la participation de la femme aux prochaines élections législatives, la même responsable a fait savoir qu’un plan d’action jugé judicieux a été arrêté par le MICL, avec le concours de l’ONU-femmes pour la concrétisation du programme de coopération (2015-2018) sous le signe du renforcement de l’égalité effective des droits entre hommes et femmes en Algérie. Fatiha Hamrit, a expliqué par ailleurs, que le programme en question s’articule, autour d’axes ayant un impact positif sur le parcours de la femme élue, dont l’organisation de sessions de formation pour le développement des aptitudes électives de la femme, le renforcement de ses capacités de plaidoirie et négociation pour attirer les soutiens pour briguer des sièges ou se faire réélire aux assemblées élues. Pour sa part, Imane Hayef, coordinatrice des programmes ONU-femmes en Algérie a estimé, que cette session de formation de quatre est une occasion qui permettra aux femmes, élues locales, de « consolider leurs compétences en matière de bonne gouvernance politique, ainsi que la contribuation à l’amélioration de leurs aptitudes à mener et animer, comme il se doit, les campagnes des prochaines échéances électorales, législatives et locales ». Dans ce même cadre d’idée, elle a mis en relief les « acquis » consacrés par l’article 31 bis de la Constitution algérienne, en ce qui a trait notamment à la promotion des droits politiques de la femme à travers l’élargissement de sa participation et représentation aux assemblées élues. Il est a souligner également, que cette session de formation, organisée au Centre national de formation des personnels des collectivités locales et de leur perfectionnement et recyclage (Ouargla), qui comporte deux thèmes animés par des experts algériens et étrangers et liés aux droits politiques et gestion féminine, permet aux femmes élues de se doter des moyens scientifiques et techniques à même de mener à bien leurs missions au niveau des APC et des APW.
D. Hamitouche

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