Accueil ACTUALITÉ Renforcement de la lutte contre la corruption, l’informel et le recouvrement des...

Renforcement de la lutte contre la corruption, l’informel et le recouvrement des fonds détournés à l’étranger : Les priorités toujours en tête de Président

0

Dans le sillage de l’ouverture, hier, de la nouvelle année judiciaire 2023-2024, il sied de rappeler les mesures entreprises par le Gouvernement, notamment en matière de législation, sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature, notamment dans la prévention et la lutte contre la corruption, ainsi que la récupération des deniers publics acquis illégalement, et recouvrements des fonds dérobés, notamment ceux placés à l’étranger.
L’année dernière, le chef de l’État avait déclaré que le développement de l’économie nationale ne pouvait se faire sans la lutte contre la corruption et l’informel, ce qui a été traduit, ces derniers onze mois, par notamment l’intensification de cette lutte., à divers niveaux et par les différents services concernés.
Et l’ouverture de la nouvelle année judiciaire, hier, aura été l’opportunité de plus pour mettre en lumière les progrès réalisés par l’appareil judiciaire algérien, en la matière. En effet, de nouveaux procès et de nombreuses enquêtes préliminaires sont en cours pour l’année judiciaire 2023/2024. En 2019, le président Tebboune avait annoncé un plan d’action en conséquence, en vue du recouvrement de ces fonds et la préservation des intérêts du Trésor public. Une stratégie qui avait porté ses fruits, notamment après que le chef de l’État ait annoncé le 22 décembre 2022, la récupération d’environ 20 milliards de dollars obtenus de manière suspecte par des hommes d’affaires. Une stratégie qui avait mené vers la création de pôles spécialisés dans les affaires économiques et financières, dont la création d’une agence nationale de gestion des avoirs saisis confisqués issus de la corruption, ainsi qu’un dispositif de veille pour la récupération d’importants biens mobiliers et immobiliers. Des réformes profondes initiées par le président Tebboune, visant à la modernisation et au renforcement de l’institution judiciaire. À ce juste titre, une liste de 200 personnes, dont des hauts cadres de l’État et d’institutions publiques et privées, et d’hommes d’affaires, a été émise par les autorités concernées. À cette fin, outre les pillages orchestrés au niveau local et les sommes récupérées à cette fin, les autorités judiciaires algériennes avaient émis 259 délégations rogatoires internationales pour traquer les personnes impliquées dans des affaires de corruption, et récupérer ainsi l’argent détourné et transféré illégalement à l’étranger. De nombreux pays avaient répondu aux demandes algériennes. En effet, l’Algérie avait initié des requêtes internationales à travers des délégations judiciaires auprès des pays qui hébergeaient des fugitifs ou des comptes bancaires suspects. Citons dans ce registre, la récente décision des autorités suisses de maintenir le gel des avoirs estimés à 1,7 million d’euros, détenus dans un compte bancaire à Genève par l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, en fuite à l’étranger depuis mai 2019. Rappelons également que le Président, avait appelé les Institutions de l’État, lors d’un Conseil des ministres, à poursuivre la lutte contre toute forme de corruption, se félicitant des grands pas réalisés à cet effet, tout en affirmant être toujours fidèle à ses engagements.
Hamid Si Ahmed

Article précédentMédéa : Le plan de sauvegarde de l’ancienne ville offre une visibilité des actions à entreprendre
Article suivantColombie : Des trésors archéologiques rapatriés dans l’avion présidentiel