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Réductions d’effectifs au sein de l’USAID : Un juge fédéral suspend la décision

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Un juge fédéral a suspend hier, pour une semaine, les réductions de personnel au sein de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Deux syndicats américains, représentant les salariés de l’agence, avaient déposé une plainte à l’encontre de l’administration Trump pour son projet de démantèlement de l’USAID.
Alors que selon le New York Times, l’administration Trump entendrait faire passer de «plus de 10 000 à environ 290» les effectifs de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), un recours judiciaire a été déposé le 7 février contre l’administration Trump. Ce recours s’est avéré partiellement fructueux. Quelques heures plus tard, un juge fédéral, nommé par Donald Trump lors de son premier mandat présidentiel, Carl Nichols, a suspendu jusqu’au 14 février le plan de départ proposé à quelque 2 700 employés de l’agence, a rapporté Reuters. La plainte a été déposée devant un tribunal fédéral de Washington par la Fédération américaine des employés du gouvernement (AFGE) et l’American Foreign Service Association (AFSA). Celles-ci accusent Donald Trump d’avoir agi de manière «inconstitutionnelle et illégale» en s’en prenant à l’agence sans l’aval du Congrès. Un démantèlement qui suscite des réactions politiques Le secrétaire au Trésor Scott Bessent ainsi que le secrétaire d’État Marco Rubio, nommé le 3 février administrateur par intérim de l’USAID, sont également ciblés, a rapporté le 7 février le site d’information Axios. Selon la même source, le texte affirme que cette décision, annoncée dès le jour de son investiture, pourrait entraîner «une crise humanitaire mondiale». L’affaire prend une tournure politique. Des élus démocrates et d’anciens employés de l’USAID ayant pris part aux manifestations à Washington dénoncent une attaque contre la diplomatie américaine. CNN et le New York Times ont rapporté que les décisions de Donald Trump sur l’agence avaient été prises sans consultation du Congrès, ce qui alimente les accusations d’abus de pouvoir. De son côté, le secrétaire d’État Marco Rubio défend la décision présidentielle. Lors d’une interview accordée à la chaîne Fox News le 3 février, celui-ci avait dénoncé une «insubordination» généralisée au sein de l’agence. Une agence au cœur de controverses Créée en 1961, l’USAID a souvent été critiquée pour son rôle dans la politique étrangère américaine. Présentée comme une organisation humanitaire, elle a également été accusée d’ingérence dans les affaires intérieures de plusieurs pays. Le 6 février, notamment, le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidzé a affirmé que des ONG financées par l’USAID tentaient de déstabiliser le pays. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, dans laquelle il se réjouissait à l’idée d’un démantèlement de l’USAID, l’ex-sénateur nigérian Adamu Garba avait fustigé «une arme de guerre non conventionnelle».

Trump décide la gin aux habilitations de sécurité de l’ex-président Joe Biden
Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il mettait fin aux habilitations de sécurité de l’ancien président Joe Biden et qu’il mettait fin à ses briefings quotidiens de renseignement. « Il n’est pas nécessaire que Joe Biden continue à avoir accès à des informations classifiées. Par conséquent, nous révoquons immédiatement les habilitations de sécurité de Joe Biden et mettons fin à ses briefings quotidiens de renseignement », a déclaré M. Trump dans un message publié sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social. Trump a souligné que Biden souffrait d’une mauvaise mémoire et qu’on ne pouvait pas lui faire confiance en matière d’informations sensibles. Trump a également souligné que Biden avait « créé ce précédent » en 2021, lorsqu’il a demandé à la communauté du renseignement d’empêcher l’ancien président Trump d’accéder aux détails sur la sécurité nationale, « une courtoisie accordée aux anciens présidents ». Peu de temps après son entrée en fonction en 2021, Biden a déclaré qu’il ne pensait pas que Trump devrait avoir accès aux briefings des services de renseignement en raison de son « comportement erratique » et de ses craintes qu’il puisse divulguer des informations sensibles à d’autres.
R. I.

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