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Production du vaccin Sputnik-v contre le covid : Les précisions de Benbahmed

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Alors que les premières doses du vaccin chinois contre le covid-19, produites en Algérie, sortiront demain de l’unité de production du Groupe public Saidal de Constantine, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahed, a fait savoir que le projet de production du vaccin russe SPUTNIK-V est toujours en vigueur.

S’exprimant, hier, sur les ondes de la Radio nationale chaîne III, Benbahmed et en réponse aux interrogations qui entourent le dossier de production du vaccin sputnik, a assuré que l’Algérie n’a pas abandonné ce projet, même après la concrétisation du projet du vaccin chinois. D’après le ministre, la réalisation rapide du vaccin chinois s’est faite en raison des développements de la partie chinoise dans ce domaine. « La coopération avec la partie russe se poursuit toujours dans le domaine pharmaceutique, et pas seulement pour la production du vaccin Sputnik », a-t-il souligné. D’autre part, il a révélé que  l’Algérie  est le seul  pays africain à avoir obtenu la licence CoronaVac. Benbahmed, a précisé que c’est exactement le même vaccin que le chinois Sinovac et  que les capacités de production de cette unité sont de 320 000 doses par jour sur un shift de 8h, soit huit  millions de doses par mois. « Nous avons un plan de charge de production de 65 millions de doses par an, donc, nous pouvons atteindre cette production sans toutefois augmenter les capacités de production ou recourir à d’autres unités de production », explique le ministre. Cette unité de production, peut arriver à produire 200 millions de doses par an, affirme-t-il,  assurant que « l’Algérie dispose de toutes les capacités pour pouvoir répondre, à la fois, aux besoins du pays et à ceux d’une grande partie du continent africain».

La campagne vaccinale au ralenti
Il est essentiel de noter, par ailleurs, qu’en dépit de la disponibilité des vaccins, la campagne nationale de vaccination contre le covid-19, entamée le 4 septembre dernier, avance à petits pas. Alors qu’elle avait commencé avec un rythme acceptable, celle-ci est passée au ralenti, et enregistre une faible affluence de citoyens à se faire vacciner. En effet, malgré les appels insistants des spécialistes sur la nécessité de le faire, beaucoup d’Algériens hésitent encore, et ce en dépit du risque d’une quatrième vague de la pandémie qui menace le pays, notamment en cette rentrée sociale. Une situation qui empêche d’atteindre les objectifs tracés par le ministère de la Santé, à savoir la vaccination de 70% de la population d’ici la fin de l’année, et d’emblée acquérir l’immunité collective. Pour rappel, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a exprimé, la semaine dernière, son insatisfaction de l’avancement que connait la vaccination contre le Covid-19. Annonçant que l’opération a touché 50% de la population visée soit 10 millions de personnes vaccinées. Benbouzid a toutefois regretté que celle-ci n’ait pas connu l’engouement voulu.
Ania Nait Chalal

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