À l’occasion de la fin de son mandat comme président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a adressé un message aux sénateurs dans lequel il écrit : « Le président, Abdelmadjid Tebboune, m’a accordé sa confiance et vous m’avez honoré en me choisissant à la tête du Conseil de la nation.
Cela m’a donné l’opportunité de continuer à servir mon pays et mon peuple à travers cette prestigieuse Institution constitutionnelle, dont j’ai assumé la présidence à un moment national capital qui marque le début d’une nouvelle ère en Algérie ». Il exprime sa fierté que son mandat à la tête du Conseil de la nation, entamé le 9 avril 2019, ait été marqué par « une nouvelle voie nationale, fruit d’un mouvement béni et authentique qui s’est propagé pacifiquement dans tout le pays, exigeant le changement et l’éradication de la corruption sur cette terre pure. Ceci afin que l’héritage des martyrs retrouve le chemin du progrès, de la force et de la prospérité ». Goudjil a souligné que tout au long de son mandat parlementaire, il a été membre et vice-président du Conseil de la nation, puis président de cette importante Institution constitutionnelle, pour servir les intérêts de l’Algérie, incarner les aspirations du peuple et consolider la démocratie à travers les pouvoirs accordés au Parlement par la Constitution. « J’ai eu la chance de bénéficier de votre aimable compagnie, de vos précieux efforts et de votre coopération pour le bien et le développement de notre pays. Vous et tous les anciens membres que j’ai rencontrés au cours de ma carrière parlementaire avez laissé une impression positive sur moi et sur la population », a-t-il poursuivi. Goudjil a souligné que le mois de novembre marque le retour d’une Algérie fière et pleinement indépendante, vénérée pour ses positions souveraines, où la justice prévaut, la dignité et les droits sont protégés et la paix et la justice sociale prévalent ». Il a fait part de son souci de faire en sorte que le Conseil de la nation soit en harmonie avec l’ambiance historique qui imprègne l’Algérie, grâce à l’intérêt sans précédent du président Abdelmadjid Tebboune pour la mémoire nationale. Goudjil a également souligné que le Conseil de la nation est la plateforme sincère à travers laquelle les témoignages historiques se déversaient pour enrichir la mémoire nationale avec la vérité. Il a rappelé son parcours dans la lutte constante pour l’Algérie… « Une lutte que j’ai commencée en tant que jeune homme dans l’étreinte du mouvement national, puis comme moudjahid dans les rangs de l’Armée de libération nationale et que j’ai achevée en répondant à l’appel du devoir dans toutes les responsabilités qui m’ont été confiées… Et me voici aujourd’hui, quittant l’une d’elles avec l’esprit et la conscience claire, remerciant Dieu de m’avoir guidé… J’ai été sincère et j’ai donné ce que j’ai pu grâce à l’aide de Dieu et à vos contributions, à votre engagement, à votre discipline et à votre ralliement autour des intérêts de la Nation et du peuple malgré les différences d’appartenances partisanes et de visions politiques… Je pars avec un cœur rassuré ». Goudjil est convaincu que l’Algérie victorieuse ne sera pas déçue par ses Institutions fortes, ses compétences nationales et ses fils justes.
Azouz Nasri en pôle position
Il convient de souligner que le Conseil de la nation procédera, aujourd’hui, à l’installation des nouveaux membres au titre du renouvellement par moitié, des membres pour l’année 2025.
Lors d’une séance pépinière, il sera aussi question d’élire un nouveau président du Sénat pour succéder à Salah Goudjil. Alors qui pour remplacer le moudjahid ? Ce que l’on sait, c’est que le chef du groupe du tiers présidentiel, Saâd Arous, a annoncé la désignation d’Azouz Nasri comme candidat. En attendant les autres concurrents issus des autres groupes parlementaires au Conseil de la nation. Ancien premier président de la Cour suprême, Nasri part donc favori pour reprendre le flambeau des mains de Goudjil.
M. R.