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POUR COUVRIR L’ÉCHEC DE LA PLAINTE CONTRE L’ALGÉRIE À LA CIJ : Assimi Goïta délire

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Le Président de la Transition au Mali, le général d’Armée Assimi Goïta

Pour justifier leur échec à engager une procédure auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), les responsables de la junte militaire au Mali s’en prennent à l’Algérie.
L’exercice est facile pour l’auto proclamé président de la République, le putschiste Assimi Goita, qui s’est épanché, dans un communiqué rendu public le 25 septembre et signé par son ministre de l’Intérieur, porte-parole du gouvernement, le général de brigade Abdoulaye Maiga, en versant dans la désinformation contre notre pays en informant l’opinion publique que la CIJ a notifié au gouvernement de transition malien le refus de l’Algérie d’accepter la compétence de cette juridiction concernant l’affaire du drone abattu, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025,  par la défense aérienne de l’Armée nationale populaire. Ce communiqué truffé de contre-vérités qui continue de soutenir que le drone a été abattu dans le territoire malien est en réalité une fuite en avant de la junte militaire au pouvoir au Mali. Cette dernière qui fait l’objet d’une multitude de plaintes déposées auprès de la CIJ, par de nombreuses ONG de défense des droits de l’homme pour crimes de guerre commis dans la région du Sahel, a trouvé la parade en versant son fiel et une coulée d’insultes contre l’Algérie qu’elle a accusé de soutenir les groupes terroristes dans le nord du Mali. Rien que, ça. Or Goïta et ses comparres savent bien que l’Algérie a toujours œuvré dans le sens de la stabilité et la sécurité des pays voisins. Elle a, à maintes reprises appelé au retrait des groupes armés qui commettent des exactions et sont à l’origine de déplacements des populations soumises à une véritable terreur dans la région du Sahel. Goïta et ses complices putschistes ont dénoncé les accords d’Alger qui avaient permis le retour du calme et la sécurité dans le nord du Mali et toute la région du Sahel. Et malgré cet état de fait l’Algérie avait poursuivi ses tentatives pour faire aboutir un dialogue inclusif entre le pouvoir en place à Bamako et les groupes de défense des populations Touaregs et des « Azaweds » qui sont des groupes reconnus, impliqués dans un processus de règlement politique pacifique pour régler le problème du nord du Mali, et non jamais été affublés du qualificatif de groupes terroristes. La sortie de la junte militaire au pouvoir au Mali et venue pour créer un épais rideau de fumée pour cacher en réalité le retrait des pays du Sahel, dirigés par des putschistes ( Mali, Niger et Burkina Faso) de la Cour pénale internationale (CPI), pour fuir les nombreuses plaintes déposées par des ONG, qui les accusent de crimes de guerre et contre l’humanité. Goïta et ses comparses savent bien que dans ses statuts, la CPI, ne peut pas engager des poursuites contre un État qui n’en est pas membre. C’est donc une façon de fuir toute menace de poursuite devant cette juridiction que la junte malienne s’est retirée de la CPI et a annoncé la création de la Cour pénale et des droits humains du Sahel, dont le siège sera basé à Bamako.  L’accusé se proclame juge pour recevoir les plaintes de ses victimes pour mieux les soumettre à sa loi. Une situation ubuesque que tentent de créer Goita et les autres présidents putschistes de l’alliance des Etats du Sahel (AES) qui avaient annoncé le 22 septembre dernier leur retrait de la CPI qu’ils ont qualifiée « d’instrument de répression néo-coloniale aux mains de l’impérialisme », tout en précisant vouloir se doter de « mécanismes endogènes pour la consolidation de la paix et de la justice », qui devraient baliser le chemin vers une Cour pénale sahélienne. Le juriste Youssouf Diallo, estime qu’en l’absence d’une juridiction compétente pour juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité dans l’espace confédéral de l’AES, le retrait des trois pays de la CPI, crée « un vide juridique ». Et c’est justement cette situation que tente de couvrir Goita en s’attaquant à l’Algérie. Il faut rappeler dans ce cadre que Amnesty International et l’ONG Human Right Watch, ont rendu publics des communiqués dans lesquels ils dénoncent le retrait de trois pays membres de l’AES de la CPI.
Slimane B.

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