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POLYCLINIQUE DE BORDJ EL BAHRI : Qui se soucie de la santé du citoyen-malade ?

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Une véritable fournaise. Il est à peine 9h30 et l’air est déjà irrespirable. Les patients, qui étaient là depuis maintenant au moins deux heures (beaucoup étaient sur les lieux bien avant l’ouverture des portes), ont du mal à tenir en place et perdent patience.

Des langues commencent à se délier pour dénoncer, non pas l’exiguïté des lieux (ils ont appris à composer avec) ou la mauvaise organisation, mais, nous disent, notamment des parents d’enfants, de nourrissons pour la plupart ou accompagnant des personnes âgées tenant à peine debout, mais ne trouvant pas de place (affluence des grands jours oblige, nombre d’entre eux, ayant été opérés tout récemment, ont fait le déplacement pour un contrôle d’usage) où se tenir avant le passage devant le médecin traitant, le mépris total affiché par la direction du centre en ces temps de canicule avec des températures atteignant des pics rarement égalés en cette période de la saison.
On en veut pour preuve que cette absence de climatisation (les appareils seraient en panne et personne n’aurait pensé à leur remise en marche sauf peut-être du côté de l’administration où l’ambiance dénote singulièrement avec le reste du bâtiment) qui fait monter la pression de plusieurs crans, des blouses blanches, outrés par ce mépris certain, dénonçant, pour leur part, l’absence des conditions de travail les plus élémentaires pour l’exercice de leur fonction. Des conditions extrêmes nécessitant, soutiennent certains, l’intervention de la tutelle afin d’améliorer le cadre de travail et ce, tant pour le confort des centaines de malades faisant quotidiennement le détour de cette enceinte, que de celui des professionnels qui veillent sur leur santé.
Alors que le thermomètre s’emballe (on annonce la poursuite de la canicule pour les jours, voire les semaines à venir) il semble plus que nécessaire, urgent même, de se pencher au plus tôt sur de menus problèmes pour le moins faciles à régler. Il suffit de mettre la volonté et ne pas se cacher derrière son douillet fauteuil. Il y va de la santé du citoyen. Devant ce qui s’apparente à une fuite de responsabilité, son appel sera-t-il entendu?
A. A.

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