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Plage du « Grand phare » de Jijel : numéro 1 au hit-parade

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Les estivants qui mettent pied à terre à Jijel jettent leur dévolu sur la plage du « Grand phare », située à quelques kilomètres à l’ouest de la ville de Jijel.Faisant partie des 22 plages surveillées et autorisées à la baignade, cette portion du littoral qui s’étire sur 120 km, demeure la destination privilégiée des estivants pendant tout l’été. Des sondages effectués auprès des estivants, voire des citoyens de la région, confirment que cette plage est leur « destination de choix ».
Elle attire beaucoup de monde. De par sa position, à proximité du chef-lieu de wilaya (6 km), de son accès et surtout du cadre féérique dans lequel elle est localisée, à l’ombre du Grand phare, cette plage ne désemplit pas d’amoureux de la grande bleue. Sur pratiquement près de 2 km de longueur, cette portion du littoral au sable fin et au contour curviligne, reçoit, chaque été, des milliers de candidats à la trempette. La silhouette du phare ou «Ras El Afia», qui prévient les navires de passage de certains dangers (écueils, récifs,), lui confère un panorama des plus envoûtants, particulièrement au coucher du soleil. D’ailleurs, ils sont nombreux les photographes, amateurs ou professionnels, à immortaliser ce décor édénique et sublime de la célèbre corniche jijelienne, particulièrement au coucher du soleil. La plage en question fait régulièrement le plein d’estivants. Le nombre de véhicules en stationnement le long de la RN reliant Jijel à Béjaïa, où dans des aires plus ou moins aménagées, renseigne bien sur l’intérêt croissant porté à cette plage. La fausse note est la présence de jeunes qui s’autoproclament gardiens de parkings. L’accès à cette plage se fait par un sentier encore mal aménagé et très étroit permettant difficilement la circulation de deux véhicules en sens inverse. L’ambiance des lieux est en couleurs et sonorités, créée surtout par la présence de bambins équipés de bouées, de seaux d’eau et d’épuisettes pour des jeux de plage, ou s’initier à la pêche en ramassant moules, oursins et coquillages.
Les parasols et chaises pliantes, installés sur le sable, complètent le décor clairsemé de rochers à fleur d’eau, parfois aux formes étranges, façonnées par le mouvement des flots de la mer. A un jet de pierre, «La crique», qui se découvre au détour d’un virage sur la RN 43, est une autre merveille très prisée. Son paysage est tout simplement magnifique, une création de la nature. Les rochers de cette plage font office de plongeoirs pour de jeunes nageurs par trop téméraires.
Quoiqu’un peu exiguë, cette portion du littoral, comme une anse, est disputée au centimètre carré. En effet, il faut arriver de bonne heure pour avoir une place dans ce coin, faisant, lui aussi, face au Grand phare. Comme si les deux plages vivent dans une communion totale. Devenue une destination touristique très fréquentée durant l’été, Jijel accueille, chaque saison estivale, plusieurs millions de vacanciers, pour un rendez-vous convivial avec la mer et le soleil.
Ce tourisme de masse s’il génère des fortunes pour les commerces, loueurs d’appartements ou de villas, ou autres opérateurs, gagnerait cependant à être mieux préparé, géré et organisé, car à l’état actuel, la corniche vit dans une anarchie et croule sous le poids des visiteurs, des véhicules en circulation intra et extra-muros.

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