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Pisciculture intégrée à l’agriculture : Une filière «rentable» et «bénéfique» à Aïn-Defla

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La pisciculture intégrée à l’agriculture constitue une filière « rentable » sur le plan économique et « bénéfique » pour la production agricole, ont souligné, jeudi à Ain Defla, des participants à une rencontre sur le thème, organisée par la direction de la pêche et de l’aquaculture et la chambre inter-wilaya du même secteur.

Les eaux utilisées dans la pisciculture sont « riches en éléments nutritifs nécessaires pour le développement des plantes et l’exploitation de ces eaux dans l’irrigation a fait ses preuves sur le terrain s’agissant de l’augmentation de la productivité dans plusieurs filières agricoles et pour la qualité du produit », ont affirmé des intervenants à une journée d’étude sur le sujet organisée au siège de l’Office des établissements des jeunes (Odej). Le lancement de cette filière concerne en premier lieu l’exploitation des bassins agricoles utilisés dans l’irrigation, d’où l’intérêt de la direction de la pêche et d’aquaculture d’impliquer les professionnels de l’agriculture à Ain Defla dans le développement de la pisciculture d’eau douce, a précisé le directeur de la pêche et d’aquaculture, M. Abdelhakim Lazaar. « Nous avons organisé cette journée d’information et d’étude sur l’impact économique de la pisciculture intégrée à l’agriculture pour donner des informations techniques aux agriculteurs pour investir dans cette filière rentable », a souligné le directeur. M. Lazaar a mis l’accent lors de cette rencontre sur un plan de projet type dans la pisciculture intégrée à l’agriculture « qui peut être financé par les différents dispositifs d’aide à l’emploi », ajoutant que pour démarrer le projet, il suffit d’avoir une superficie de 700 m² et un budget de près d’un million de DA. Il a tenu à rassurer les futurs investisseurs qu’un projet de cette taille « peut donner une production allant de 5 jusqu’à 10 tonnes de poissons », ce qui représente un chiffre d’affaire important et un « bénéfice net de plus de 40% », a-t-il ajouté. Il a souligné également que le marché n’est pas saturé et qu’il faut « créer beaucoup d’entreprises dans cette filière pour pouvoir produire suffisamment », appelant à l’occasion les agriculteurs à s’impliquer davantage dans cette démarche visant à « améliorer les capacités de production ». M. Lazaar a fait savoir que le ministère de tutelle « mise sur la pisciculture d’eau douce pour augmenter la production nationale », par la mise en œuvre de la stratégie du Gouvernement qui vise à « l’augmentation des capacités de production halieutique contribuer à la sécurité alimentaire ». En ce qui concerne la commercialisation du produit, le directeur de la pêche et de l’aquaculture à Ain Defla a rassuré les futurs investisseurs dans ce domaine, de l’aide que le secteur leur apportera pour écouler leur production. Par ailleurs, deux communications ont été présentées lors de cette rencontre, par la direction de la pêche et d’aquaculture d’Ain Defla et l’école de formation technique de la pèche et de l’aquaculture de Cherchell, au profit des agriculteurs et des associations de la wilaya.

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