L’opération « mains propres » menée à l’encontre d’anciens responsables de l’Etat et d’hommes d’affaire, depuis l’avènement de l’Algérie nouvelle, se poursuit, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Toutefois, si la procédure judiciaire s’avère courante à l’encontre des personnes en présence sur le territoire national, il n’en est pas de même pour ceux qui étaient en fuite à l’étranger. C’est le cas de le dire, puisque la justice algérienne est confrontée à certains cas qui relèvent d’une décision d’extradition. Pour lever cette entrave, l’Algérie mène un travail judiciaire avec les pays avec lesquels elle ne dispose pas d’accords dans ce volet. Dans la foulée, elle s’apprête à conclure un accord avec les autorités libanaises à l’effet de pouvoir extrader, vice-versa, les personnes visées pour des faits criminels. Ainsi, a rapporté hier le ministère de la justice nationale dans un communiqué diffusé sur son compte des réseaux sociaux, l’Algérie et le Liban ont convenu d’un accord commun pour conclure un accord dans ce domaine. Autrement, deux conventions judiciaires permettant l’extradition des personnes recherchées pour des faits criminels seront signées entre Alger et Beyrouth.
Pour ce faire, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tebbi, qui se trouve au Liban dans le cadre d’une réunion ministérielle arabe, et son homologue libanais Henry Khoury, signeront, aujourd’hui, deux conventions judiciaires. La première est relative à la coopération judiciaire dans le cadre pénal et la deuxième est inhérente à l’extradition des personnes poursuivies ou condamnées pour des faits liées à la criminalité.
F. G.
