Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche et celui des Transports sont convenus d’élaborer une feuille de route visant à améliorer les performances des ports de pêche et les conditions de travail des professionnels du secteur dans le but d’augmenter la production halieutique, a indiqué un communiqué du ministère de l’Agriculture.
Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion de coordination sur la relance des activités de pêche, coprésidée par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, et le ministre des Transports, Saïd Sayoud, en présence de cadres des deux ministères, de chefs d’entreprises publiques relevant de leur tutelle, ainsi que du président de la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture (CAPA). En effet, au cours de cette réunion, tenue au siège du ministère des Transports, «les deux ministres ont ordonné la création d’un groupe de travail conjoint chargé de lancer, séance tenante, l’élaboration d’une feuille de route opérationnelle entre les deux départements ministériels, comprenant les procédures réglementaires et juridiques, ainsi que les mesures et dispositions à prendre pour améliorer les performances des ports de pêche et les conditions de travail des professionnels dans le but d’augmenter la production halieutique et de renforcer l’offre sur le marché local», a précisé le communiqué. La réunion a également porté, selon la même source, sur «la révision des modes de gestion des ports de pêche, l’amélioration des conditions de travail des professionnels de la pêche et la recherche de solutions efficaces aux problèmes liés à l’attribution des quais et à la gestion des infrastructures portuaires». Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action du Gouvernement conformément aux orientations du président de la République visant à développer le secteur de la pêche et de l’aquaculture, a aussi permis d’«examiner plusieurs questions liées à la relance des activités de pêche, notamment la mobilisation et la mise en place des mécanismes nécessaires pour améliorer les performances du secteur de la pêche et de l’aquaculture et lui permettre de contribuer efficacement à la sécurité alimentaire», a fait savoir le communiqué.
L. Zeggane