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PARTICIPATION OU NON DU PT À LA PRÉSIDENTIELLE 2019 : Le Comité central statuera vers la fin février

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La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune n’a pas encore pris une décision quant à la participation ou non à l’élection présidentielle du 18 avril prochain. À en croire ses dires, celle-ci attend le feu vert du comité central de son parti qui devra se réunir vers la fin de ce mois de février. « Le bureau politique du PT devra se réunir à la fin de la semaine prochaine pour évaluer le débat autour de la question de participation aux élections. Cette réunion a pour but de préparer la tenue de la session extraordinaire du comité central qui aura lieu à la fin du mois en cours pour pouvoir trancher sur la question», a déclaré Louisa Hanoune, lors de la réunion du bureau de la wilaya d’Alger tenue au siège du parti à Alger. Appelant la base du parti à «poursuivre les discussions» à ce sujet, la secrétaire générale a souligné la nécessité de définir «l’option à adopter qui doit permettre de poser les vraies solutions, et d’ouvrir une issue à l’impasse mortelle dans laquelle se débat notre pays». Néanmoins, elle a assuré que « le comité central et le bureau politique avaient décidé de réunir les conditions légales pour le dossier de candidature éventuelle afin que le comité central puisse trancher sur le terrain». À cet effet, elle a noté que «le bureau politique n’a pas le droit de confisquer les prérogatives du comité central et n’a pas le droit de le mettre devant le fait accompli ».Ceci étant, selon Hanoune, cette démarche permettra d’«assumer nos responsabilités dans le respect du libre arbitre de chacune et de chacun».Tout en précisant que les premiers rapports émanant des wilayas indiquent que le débat est «profond», la première responsable à la tête du Parti des travailleurs a indiqué que «ces derniers dégagent un rejet quasi unanime du maintien de la situation actuelle».
Ceci implique, pour le PT «le départ du système en place et la fin du statuquo».
Dans tous les cas de figure, Hanoune a indiqué que «si  participation ou pas à l’élection présidentielle, le PT sera en campagne politique pour l’élection d’une assemblée constituante nationale pour opérer la rupture véritable avec le système en place». Assurant que ceci n’est guère un «slogan creux», elle a tenu à dénoncer ce qu’elle qualifie de «corruption politique» qui a explosé ces derniers jours «à travers l’achat et la vente de signatures des élus et des citoyens».

«Bouteflika n’a pas encore annoncé sa candidature !»
Qualifiant ces pratiques de «mafieuses», qui entourent l’opération de collecte de signatures, la SG du PT a fait part des échos ayant parvenu au PT, quant «aux pressions exercées par certains responsables au niveau de wilayas sur les élus pour les obliger à signer des formulaires pour le président de la République qui n’a pas annoncé officiellement sa candidature». Par ailleurs, au sujet de la transparence des élections, la secrétaire générale du PT a remis en cause les derniers propos de Abdelouahab Derbal (président de la HIISE) qui avait affirmé que la «Haute Instance qu’il dirige n’a pas pour mission de contrôler les élections mais seulement de les superviser». En ce sens, elle a considéré que la Haute Instance n’est pas en mesure d’assurer la transparence. Pour ce qui est de l’assainissement du fichier électoral, Hanoune a affirmé que cette opération «ne peut être une garantie de transparence parce que c’est purement administratif alors qu’il s’agit d’un problème politique». Dans l’ensemble, elle a affirmé que la «fraude a déjà commencé», et pourrait se poursuivre jusqu’au 18 avril exposant le pays aux «interférences étrangères». En effet, pour elle, «si les grandes puissances impérialistes cautionnent la fraude cela signifierait que l’État algérien sera amené à accorder des concessions mortelles pour notre pays».
Lamia Boufassa

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