Accueil ACTUALITÉ PALESTINE OCCUPÉE : Plus d’une année de barbarie sioniste

PALESTINE OCCUPÉE : Plus d’une année de barbarie sioniste

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Alors que le monde se prépare à dire adieu à l’année écoulée et à accueillir la nouvelle année, les habitants de Ghaza, eux, accueillent des bombes tout en disant adieu à leurs proches.
En cette fin d’année, malgré la supériorité militaire apparente de l’occupation israélienne, avec ses capacités de combat avancées et son soutien international inébranlable, Israël demeure incapable de déchiffrer le secret génétique du peuple palestinien, un peuple exceptionnel dans sa capacité à endurer, à résister et à insister pour survivre, de l’aîné au plus jeune, nourri par le sein d’une femme palestinienne porteuse de dignité et d’humanité. L’année 2024 restera gravée dans les mémoires comme l’année du génocide à Ghaza. Ce terme, qui définit parfaitement l’ampleur des atrocités commises, vise à préserver cette année de l’oubli et à éviter qu’elle ne disparaisse dans les replis de l’histoire. Cette année sera synonyme de massacres, de meurtres, de destructions et de blessures psychologiques que des décennies ne suffiront peut-être pas à guérir. Dans quelques heures, nous tournerons la page d’une année 2024 marquée par une violence inouïe, une année de douleur et de souffrance qui restera gravée dans la mémoire collective. L’histoire retiendra que cette année a été marquée par la destruction et les injustices inouïes auxquelles le monde a été témoin, sans que cela n’entraîne de véritables changements. La communauté internationale, incapable de réagir efficacement, a vu la légitimité de la loi internationale disparaître, particulièrement à travers l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qui, malgré trois résolutions demandant l’arrêt de la guerre à Ghaza, a échoué à les faire appliquer en raison du veto américain et de la faiblesse des autres puissances mondiales, y compris des nations arabes et occidentales. Certains diront peut-être que qualifier l’année 2024 de génocide est exagéré. Cependant, l’ampleur de la souffrance palestinienne, l’ampleur des atrocités et l’absence de toute forme de justice ou de responsabilité devraient faire de cette année une référence incontournable dans les études et analyses futures sur le régime d’occupation israélien et ses crimes contre l’humanité. Les chiffres et les statistiques ne suffisent pas à décrire l’horreur de cette année ; il est impératif de documenter et de témoigner des crimes perpétrés par l’armée israélienne, dirigée par un criminel de guerre recherché par la Cour pénale internationale, Benjamin Netanyahou. Ces crimes vont de l’utilisation d’armes interdites lors des bombardements sur Ghaza, au traitement cruel des civils, en passant par la destruction des maisons, des écoles, des hôpitaux, des infrastructures humanitaires et des centres médicaux, à la privation de nourriture des habitants, les obligeant à chercher leur survie dans les herbes et la misère. Tout cela constitue une tentative de nettoyage ethnique et de génocide, visant à déporter plus de deux millions de Palestiniens vers les frontières de l’Égypte ou de la Jordanie, et à permettre aux colons israéliens d’envahir la terre de Ghaza. Malgré ces épreuves inhumaines, les habitants de Ghaza sont restés fermes sur leur terre, défiant l’occupation israélienne, soutenue par ses alliés occidentaux, en particulier les États-Unis. Ce refus de céder, malgré les souffrances immenses, a permis au peuple palestinien de continuer à se tenir debout sur son sol, dans un acte de résistance farouche, malgré la guerre totale menée contre lui. L’année 2024 a été l’année de l’extermination systématique, rendue possible par la complicité de puissances internationales qui ont soutenu militairement Israël sous prétexte qu’il serait le seul bastion démocratique de la région. Ce mensonge, maintenant insoutenable, n’aurait pu perdurer sans la protection systématique des gouvernements américains successifs envers l’entité israélienne, lui offrant une impunité totale. Tant que le sang palestinien est versé sans conséquence, tant que les enfants de Ghaza meurent de froid et de faim, et que la terre elle-même s’étouffe sous le poids des victimes, tout crime est permis pour Israël. Le rôle du « système d’intelligence artificielle » dans cette guerre est un autre facteur qui a transformé cette guerre en une forme de barbarie, où les bombardements se multiplient et les cibles se déplacent de la résistance à la population civile. Les attaques sur des hôpitaux comme celui du Mont Carmel ou de Kamal Adwan témoignent de l’ampleur de l’horreur. Pour ces raisons et d’autres, il est essentiel de ne pas oublier 2024. Elle doit être inscrite comme une année de barbarie, de génocide, et de honte pour le monde entier, une honte qui ne cessera de hanter l’humanité bien après la fin de ce conflit. Si un cessez-le-feu devait être signé à la toute fin de cette année, ce serait un grand succès humain, le plus grand de l’année. Mais il ne faut pas oublier qu’avec chaque heure qui passe sans l’arrêt des hostilités, ce sont encore plus de vies perdues, des destructions sans fin, et une génération de plus perdue pour toujours. Malgré la puissance militaire d’Israël et ses capacités de financement et de soutien, il reste impuissant face à la force de résilience et de détermination du peuple palestinien, de l’aîné au nouveau-né, allaité par la dignité et l’humanité d’une mère palestinienne. Le peuple palestinien est le seul au monde qui, à chaque fois qu’il semble au bord de l’extinction et du génocide, renaît de ses cendres, comme un phœnix, et rappelle à l’occupant qu’il reste sur sa terre, prêt à persister, défiant l’impossible. Pour la première fois depuis 1967, la guerre israélienne contre Ghaza a duré toute une année, fauchant des milliers de vies et laissant derrière elle des décombres qui nécessiteront des décennies pour être nettoyés, transformant une région autrefois pleine de vie en une véritable « tombe ».
M. Seghilani

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