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PACTE DE L’ALTERNATIVE DÉMOCRATIQUE : «Le mouvement du 22 février a bouleversé l’agenda du pouvoir»

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À la veille d’un rendez-vous historique aussi important que la date du 1er novembre 54 qui, plus est, coïncide avec le vendredi de mobilisation populaire et citoyen pour le changement, la classe politique comme les parties de la société civile continuent à s’en exprimer. Hier, dans un communiqué conjoint aux partis politiques réunis sous la chapelle du Pacte de l’alternative démocratique (PAD), lequel plaide une transition démocratique passée sous un processus constituant comme sortie de crise, jette une passerelle entre le 1er Novembre d’hier et celui attendu demain, vendredi, jour de la 37e marche du Hirak. Mis sous le titre évocateur «De l’indépendance à l’édification de l’État démocratique et social», le document du PAD pose que «si la génération de Novembre avait choisi la voie de la lutte armée pour arracher l’indépendance du pays, celle de Février, instruite par les luttes de ces dernières décennies, a eu le génie d’adopter une nouvelle forme de combat : la « silmya » pour rompre avec le système. Cette stratégie est juste et a validé la radicalité des slogans aussi pertinents tels que « yetnahawgaâ » et « Système dégage» et révélé au grand jour la résilience et la cohésion d’un peuple», pouvait-on y lire. Ce pôle politique qui regroupe les partis RCD, FFS, MDS, UCP, PT, PST, PLD et l’ADDH, et en allusion aux élections présidentielles du 12 décembre prochain, reste convaincu que rien ne pourrait résister à la dynamique menée par le peuple algérien depuis plus de huit mois maintenant. C’est-à-dire, «le mouvement citoyen du 22 février a administré la plus belle leçon de combat pacifique en déployant une force tranquille dans tout le pays. En s’inscrivant dans la durée, il a bouleversé le statu quo, l’agenda politique du pouvoir et a jeté le désarroi dans ses rangs», poursuit le document. Abordant la question des détenus d’opinion et politiques, le PAD assure que «ni la répression et les emprisonnements, ni le harcèlement judiciaire et ni la fermeture politique n’arrêteront la marche d’un peuple convaincu de la justesse de ses objectifs et inébranlable dans ses choix.» Sur le même registre, le PAD appelle encore une fois À la libération «de tous les détenus politiques et d’opinion et la cessation de la répression ; La levée de toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques et le changement radical du système à travers une transition démocratique et un processus constituant souverain.»
F. G.

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