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Omra 2022 : 326 agences de voyage obtiennent les autorisations d’organisation

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Le directeur général de l’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO), Ahmed Slimani a annoncé, vendredi, que 326 agences de voyage avaient obtenu les autorisations
d’organisation du rite de la Omra au titre de l’année 1443 de l’hégire. L’Office a procédé à l’octroi des autorisations d’organisation de l’activité de la Omra pour l’année 1443 de l’hégire au profit de 326 agences de voyage sur un total de 496 agences inscrites sur le portail algérien de la Omra, a précisé Slimani à l’APS. Le responsable a évoqué la possibilité de revoir à la hausse le nombre d’agences souhaitant participer à l’organisation de ce rite religieux, soulignant à cet effet que 42 dossiers sont en cours d’examen. À cette occasion, il a invité l’ensemble des citoyens désirant accomplir ce rite à se rapprocher des agences de voyage titulaires d’autorisation disponibles sur le site officiel de l’Office. Le traitement des dossiers déposés via le portail algérien de la Omra s’est fait en « un temps record » grâce à la numérisation, a-t-il fait savoir, indiquant que le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi veille à concrétiser ce système pour faciliter les opérations au niveau des différentes instances sous tutelle. Les opérations qui auparavant duraient plus d’un mois et demi, prennent aujourd’hui 72 heures de temps seulement, a-t-il mis en avant. Les agences de tourisme et de voyage désirant présenter leurs candidatures pour l’organisation de la saison de la Omra pour l’année 1443 de l’Hégire, peuvent s’inscrire et retirer le cahier des charges de cette opération à travers le portail électronique de la Omra, avait annoncé l’ONPO dans un communiqué, rendu public le 27 mars dernier. L’Office avait annoncé récemment les règles relatives à l’organisation du rite de la Omra, au titre de la saison 1443 de l’hégire, imposées aux agences de tourisme et de voyage.

Cinq morts et 395 blessés sur les routes en une semaine
Cinq (5) personnes ont trouvé la mort et 395 autres ont été blessées dans 322 accidents corporels de la circulation, survenus du 22 au 28 mars en cours, en zones urbaines, a indiqué jeudi un bilan de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Comparativement aux statistiques enregistrées la semaine dernière, le bilan fait état « d’une hausse du nombre d’accidents (+27) et de blessés (+49) et d’une baisse des décès (-05) ». Selon les mêmes données, « le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents (+98%), en raison notamment du non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse, de la fatigue, du manque de vigilance au volant et d’autres facteurs liés à l’entretien du véhicule », ajoute le communiqué. La DGSN a réitéré son appel aux usagers de la route au respect du Code de la route et à davantage de vigilance et de prudence lors de la conduite, rappelant que les numéros verts15-48 et de secours (17) mis à la disposition des citoyens 24h/24h, conclut le communiqué.

COVID-19 : Vingt-trois pays n’ont pas complètement rouvert leurs écoles
Avec une pandémie de nouveau coronavirus qui entre dans sa troisième année, 23 pays – comptant au total près de 405 millions d’enfants en âge scolaire – n’ont pas encore complètement rouvert leurs écoles, s’est inquiété mercredi l’UNICEF en s’inquiétant de risques de déscolarisation. Ces deux dernières années, près de 147 millions d’enfants ont manqué plus de la moitié des heures d’apprentissage en classe, soit un déficit global de 2.000 milliards d’heures, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance. « Lorsque des enfants n’ont pas d’interactions directes avec leurs enseignants et leurs camarades, l’apprentissage en pâtit. Lorsqu’ils n’ont plus aucune interaction avec eux, les retards peuvent s’avérer irréversibles », a alerté Catherine Russell, la directrice générale de l’UNICEF, dans un communiqué. « Compte tenu des inégalités croissantes en matière d’accès à l’apprentissage, l’éducation risque de devenir le plus grand facteur de division, au lieu de contribuer à l’égalité des chances. Or, nous serons appelés à subir les conséquences d’un tel échec », a-t-elle poursuivi. Outre les retards d’apprentissage constatés, l’UNICEF dit constater dans un rapport que de nouvelles données montrent qu’un grand nombre d’enfants n’ont pas retrouvé le chemin de l’école même si celle-ci a rouvert. C’est par exemple le cas de 43% des élèves du public au Liberia lors de la réouverture en décembre 2020. En Afrique du Sud, le nombre d’enfants déscolarisés a triplé entre mars 2020 et juillet 2021, passant de 250.000 à 750.000. En Ouganda, un enfant en âge scolaire sur dix n’allait plus en classe en janvier dernier. Le rapport cite aussi le Malawi avec une hausse du taux d’abandon scolaire chez les filles dans le secondaire, passant de 6,4% en 2020 à 9,5% en 2021.

Qatar : inauguration d’un grand musée du sport avant le Mondial-2022
Le Qatar a inauguré l’un des plus grands musées du sport dans le monde mercredi, à moins d’un an de la Coupe du monde de football (21 novembre-18 décembre) et à deux jours du tirage au sort de sa phase finale. Le Musée olympique et sportif du Qatar, d’une superficie de 19.000 mètres carrés et situé près de l’un des stades du Mondial-2022, dispose d’une collection de 17.000 objets. Y figurent notamment un gant porté par le géant de la boxe Mohamed Ali quand il a remporté l’or aux Jeux olympiques de Rome en 1960, une Ferrari du champion de Formule 1 Michael Schumacher ou un maillot porté par la légende du football Pelé. D’après son directeur Abdulla Al Mulla, le musée, qui documente aussi toutes les performances des athlètes qatariens, a également pour vocation de mettre en valeur l’héritage sportif du pays.

Nigéria: 13 femmes et enfants meurent noyés en fuyant une attaque
Treize femmes et enfants sont morts noyés mercredi dans le naufrage d’une pirogue sur laquelle ils avaient embarqué pour fuir leur village attaqué par des hommes armés dans le centre du Nigeria, ont rapporté vendredi des médias citant des autorités locales. La pirogue surchargée et mal entretenue – avec laquelle ces femmes et enfants ont tenté de fuir leurs villages de Guni et de Kurgbaku ciblés par des hommes armés – a chaviré dans la rivière Guni-Zumba, selon le chef des urgences locales Ibrahim Ahmad Inga cité par l’AFP. Mercredi, huit corps avaient été retrouvés, et les recherches s’étaient poursuivies pour retrouver cinq autres passagers portés disparus. « Le bilan est maintenant de 13 morts. Cinq autres corps ont été repêchés dans la rivière tard » jeudi, a déclaré Inga. « Au total, trois femmes et dix enfants sont morts noyés dans cet accident », a-t-il ajouté. Le centre et le nord-ouest du Nigéria sont depuis des années le théâtre de gangs criminels qui attaquent les villages, volent le bétail, kidnappent et tuent les habitants. Depuis plusieurs mois, les attaques dans ces régions rurales, quasiment quotidiennes, se sont encore intensifiées.

Yémen : 25,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de la pauvreté
Plus de 25,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté au Yémen, en raison des répercussions de la guerre dans le pays, qui perdure depuis plus de sept ans, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). L’organisation a expliqué vendredi dans un tweet que « la guerre au Yémen a généré la pire crise humanitaire, où 25,5 millions de personnes, sur une population totale de 30 millions, vivent sous le seuil de pauvreté ». « La guerre a déplacé plus de 4 millions de Yéménites, tandis que deux millions d’enfants sont privés d’éducation », a regretté l’OIM. Et d’ajouter : « le peuple yéménite a plus que jamais besoin de notre soutien ». Le Yémen est en guerre depuis près de 7 ans. Quelque 377 000 personnes sont mortes et 80% de la population, soit environ 30 millions d’habitants, sont devenus dépendants des – aides et des subventions, dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations Unies.

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