Selon nos confrères d’El-Khabar, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, « a ordonné » la création d’une nouvelle instance chargée de suivre l’application de la numérisation dans le service public et la généralisation de son usage.
En effet, selon la même source cette instance sera installée la semaine prochaine, et elle sera mise sous la tutelle directe du président de la République vu l’importance qu’il accorde à cette question. Notant que la numérisation est devenue un dossier stratégique que le chef de l’État détient personnellement et suit avec beaucoup de soin et d’attention, sans oublier la création d’un ministère dédié à la « numérisation et des statistiques ». Selon la même source, le Président avait instruit la création de la « Haute instance de la Numérisation », qui est un organe de proposition, d’analyse et de prospective pour mettre en œuvre les politiques de numérisation et les suivre dans tous les secteurs sans exception. Ladite instance, sera liée à la liste des organes consultatifs établis par le président de la République, qui l’accompagnent dans la prise de décision en termes de réflexion, de planification et de mise en œuvre, afin d’atteindre l’objectif de « réaliser une transformation numérique pour améliorer la communication ». Il est important de rappeler dans ce cadre, que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a déclaré, lors de l’ouverture des travaux du séminaire international sur le dispositif juridique et le développement économique en Algérie, que l’année 2023 sera celle de la numérisation par excellence. Indiquant que le département de la Justice a pris les mesures nécessaires pour poursuivre la consolidation des moyens électroniques conformément aux instructions du président de la République concernant la généralisation de la numérisation dans les différents secteurs d’activités. Ce qui permettra la création d’un guichet électronique national. Dans ce cadre, il a évoqué également le lancement de l’opération de jugement électronique au niveau de certaines cours de justice-pilotes, avant qu’elle ne soit généralisée progressivement à l’ensemble des structures judiciaires, au plus tard en 2024.
Sarah O.