Accueil ACTUALITÉ «NOS REVENDICATIONS ONT ÉTÉ IGNORÉES » L’UNPEF annonce un mouvement de protestation

«NOS REVENDICATIONS ONT ÉTÉ IGNORÉES » L’UNPEF annonce un mouvement de protestation

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L’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) a annoncé l’organisation d’une série d’actions de protestation, pour les jours à venir avec arrêts de travail, un rassemblement devant le ministère de l’Éducation et, le tout ponctué d’une marche nationale prévue le 26 février.
En effet, dans un communiqué, rendu public hier, l’UNPEF a annoncé une grève nationale pour le 26 février. Cette action se veut une dénonciation «du silence » de la tutelle qui « refuse d’ouvrir un dialogue sérieux avec le syndicat de l’éducation», et au moment où le gouvernement «ignore» les revendications de ce secteur. Ce qui a poussé les professionnels de l’éducation à décider d’une série d’actions de protestation pour soulever leurs demandes longtemps réclamées. De la même source, on pouvait lire que « L’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) est déçue par le fait que le plan d’action du gouvernement adopté par le Parlement a complètement ignoré les doléances des professionnels du secteur». L’UNPEF déplore également le fait que le ministère de l’Éducation a choisi d’ «ignorer» les revendications des professionnels de l’éducation en ne lançant pas un dialogue «sérieux» à même de concrétiser l’engagement du chef de l’État en faveur du secteur.
Sur le même ordre d’idée, le syndicat en question réclame la révision du statut particulier du personnel de l’éducation, qui garantira l’indépendance du secteur par rapport à la Fonction publique, la révision des salaires et les primes octroyés aux enseignants. Parmi d’autres revendications socioprofessionnelles, l’UNPEF revendique le droit à une retraite proportionnelle et sans condition d’âge et demande au ministère de répondre aux revendications légitimes des enseignants du primaire.
L’UNPEF exige aussi l’amélioration des conditions sociales des corps communs, la relance du dossier de la médecine du travail dans les établissements scolaires et la révision des lois relatives à la protection sociale. Et de revoir la date d’entrée et de sortie des vacances d’été dans le Sud et la révision de la loi 14/90 concernant l’exercice du droit syndical.
S. O.

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