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Mouvement anti-gaz de schiste : grand rassemblement dans le calme, hier à Ouargla

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Le rassemblement des opposants au gaz de schiste tenu, hier au centre d’Ouargla, a connu une forte participation de citoyens et d’acteurs politiques de l’opposition. Rendez-vous anti-gaz de schiste réussi, selon le comité populaire contre le gaz non conventionnel, l’initiateur de la manifestation. Après quatre heures de présence sur les lieux, les participants se sont dispersés, peu avant 13 heures, dans le calme. C’est dans une ambiance sans tension et sans violence, que s’est tenu, hier, le rassemblement anti-gaz de schiste devant le siège de l’Assemblée populaire de la commune (APC), au centre d’Ouargla. Aucun dispositif d’éléments de sécurité n’était mobilisé, hier, au centre d’Ouargla, en prévision de la tenue du rassemblement contre le gaz de schiste, qui a vu la participation de citoyens de tout âge, jeunes, moins jeunes, des hommes âgés et aussi des vieux. Plusieurs centaines de manifestants se sont dispersés dans le calme, après près de quatre heures de mobilisation contre le gaz non conventionnel. Des slogans ont été scandés par les manifestants tels que: «Gaz de schiste, non, non» et «Samidoun, ghaz sakhri rafidoun («Nous résistons, nous refusons le gaz de schiste»: ndlr). D’autres participants tenaient des pancartes, sur lesquelles était écrit : «Haliburton Schlumberger, la main étrangère», «Non, à l’impérialisme», «Nous ne reculerons pas jusqu’à ce que le projet de gaz de schiste soit abandonné», et aussi «Ni Nord, ni Sud, l’Algérie dans les cœurs de tous». Des membres du comité organisateur, d’acteurs et responsables politiques de l’opposition se sont exprimés à la tribune, exigeant l’arrêt des opérations d’exploration du gaz non conventionnel. Pour rappel, les organisateurs du rassemblement d’Ouargla ont convié les responsables des partis de l’opposition, regroupés au sein de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), et des membres de l’instance de coordination et de suivi (Isco), dont certains ont fait le déplacement pour être présents à ce rendez-vous anti-gaz. Les acteurs et personnalités politiques de l’opposition ont réaffirmé leur position anti-gaz de schiste, renouvelant leur soutien au mouvement pacifique pour l’arrêt de l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Il a été notamment question dans l’intervention des acteurs de l’opposition de déclarations appelant les responsables politiques du pays à satisfaire la doléance du mouvement anti-gaz, relative à l’arrêt des opérations liées au gaz non conventionnel. Pour le premier responsable de Jil Jadid, «le pouvoir doit satisfaire ce que demande le peuple», a déclaré, hier, Sofiane Djilali, de la tribune du rassemblement anti-gaz d’Ouargla. Devant un rassemblement qui a mobilisé des citoyens de différents horizons, travailleurs, chômeurs, enseignants et commerçants, cadres, étudiants et lycéens, Ahmed Adimi, porte-parole du parti d’Ali Benflis, Talaiou El-Houriyet, après avoir exprimé son soutien au mouvement anti-gaz de schiste, a lancé : «On entame la réalisation de ce qui reste du message de nos martyrs, la construction de l’État démocratique», a-t-il indiqué. le successeur de Saïd Sadi, à la tête du Rassemblement pour la culture et la démocratie, dans son intervention de la tribune du rassemblement, a fait part de la donne citoyenne qui a et continue de caractér le mouvement anti-gaz de schiste, à travers le pays. Après plus de deux mois du mouvement pacifique des citoyens, femmes et hommes, d’In-Salah exigeant l’arrêt de l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, Mohcine Belabbas a fait savoir qu’«In-Salah nous a donné des leçons et envoyé des messages de résistance et d’intransigeance», avant d’ajouter «mais ce pouvoir ne saisit pas la teneur de ces messages». Quant à l’intervention des membres du comité populaire contre le gaz de schiste, un de ses membres a procédé, à partir de la tribune, à la lecture de la lettre du comité en question. Dans le document, ses rédacteurs réaffirment l’attachement du mouvement à la revendication de l’arrêt des opérations liées au gaz de schiste, appelant au maintien de la mobilisation citoyenne, et demandent aux pouvoirs publics à satisfaire leur doléance en question.
Karima Bennour

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3 Commentaires

  1. La Tunisie et la Pologne ont connu leurs mésaventures dans cette histoire de gaz de schiste.
    La France a su s’abstenir intelligemment et en toute connaissance de cause.
    La Chine, la Russie et l’Allemagne résistent toujours a` la tentation. Ils ont opte’ pour la prudence énergétique et le respect de l’environnement. Une solution écologique qui donnera de l’avantage aux futures générations.
    L’Algérie a décide’ de commencer la phase expérimentale avant de passer a` l’exploitation industrielle en 2020.
    Par entêtement et méprise totale de l’ensemble des composantes scientifiques et techniques du pays.
    Vous avez plus de 20 Universités a` votre disposition. Vous n’avez donc pas le droit a` l’erreur. Un rapport technique de 2 a` 4 pages de chaque une d’elles, permettra de faire la synthèse globale, dans les meilleurs conditions.
    Une fois de plus, il ne s’agit pas de tout connaitre mais de savoir poser des questions avec politesse.

    Ce qui marche pour le Canada et les USA n’est pas sensé marcher automatiquement pour l’Algérie. Ces deux états n’ont pas de problème d’eau,ni de technologie,de même que les conditions climatiques et la géologie sont totalement différentes.
    Les algériens ont fait leur choix entre le gaz de schiste et l’eau. Espérant qu’ils ne vont pas le regretter.

  2. L’algerie n’a pas d’autres alternatives, que de relancer coûte que coûte le plan Disertec.
    Ainsi, que toute autre forme énergie renouvelable, de même que le recours a` l’énergie hydro-électrique n’est pas a exclure, dans le cadre du pan énergétique globale.

  3. correction;

    L’algerie n’a pas d’autres alternatives, que de relancer coûte que coûte le plan Desertec.
    Ainsi, que toute autre forme énergie renouvelable, de même que le recours a` l’énergie hydro-électrique n’est pas a exclure, dans le cadre du plan énergétique globale.

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