Le Real Madrid a remporté pour la première fois la Coupe du monde des clubs en battant en finale les Argentins de San Lorenzo (2-0), samedi soir à Marrakech. Sergio Ramos et Gareth Bale ont inscrit les deux buts des champions d’Europe, qui signent leur 22e victoire de rang, toutes compétitions confondues. Le Real Madrid ne pouvait pas terminer l’année sur une mauvaise note. Pas l’année de la Decima. Et pas après avoir remporté 21 matches de suite. Samedi à Marrakech, le club de la capitale espagnole a donné un peu plus de lustre à une année qui restera dans les annales du Real Madrid. Les hommes de Carlo Ancelotti ont décroché la Coupe du monde des clubs en battant le club argentin de San Lorenzo (2-0). Le Real en est donc à 22 victoires de suite. Et, ce n’est pas rien, décroche son premier titre dans la compétition (ndlr : le Real a remporté trois fois la Coupe Intercontinentale, ancêtre du Mondial des clubs).
Pour venir à bout du champion d’Amérique du Sud, il a fallu, dans un premier temps, que le Real Madrid contrôle ses nerfs et garde la tête froide. Car les Argentins n’ont pas épargné les chevilles espagnoles. D’entrée de jeu, Mercier et ses partenaires ont mis le pied et laissé traîner les semelles. Avec une réussite relative. Le Real Madrid a laissé passer l’orage et les cartons (deux pour Ortigoza et Barrientos lors des 18 premières minutes), confisqué le ballon et inexorablement pris l’ascendant sur San Lorenzo.
Ramos et Bale, rois des finales
Et, comme souvent dans les moments très importants, c’est un certain Sergio Ramos qui a mis le Real Madrid sur de bons rails. Comme en demi-finale du tournoi, l’international espagnol, qui avait aussi sauvé le Real en finale de la C1, s’est élevé plus haut que tout le monde et a ouvert le score (1-0, 37e).
Dominateur dans la possession et bien au-dessus des Argentins, le Real Madrid a doublé la mise en seconde période, par l’autre homme des finales du Real, Gareth Bale. Buteur en finale de la Coupe du Roi ou de Ligue des champions, le Gallois a accroché une autre victime à son tableau de chasse, samedi soir. Une victime quelque peu consentante, il faut l’avouer… puisque Torrico, portier de San Lorenzo, s’est troué sur un plat du pied du numéro 11 madrilène (2-0, 51e). Madrid n’en demandait pas tant. Et, surtout, n’en avait pas besoin. 2014 restera l’année du Real.