«Dysfonctionnement de la Confédération africaine du football (CAF), mise à nu de l’instance footballistique africaine, jeu malsain et arrangement» C’est en ces termes que le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a tenté d’expliquer l’échec de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de 2017 par l’Algérie. La décision de la CAF d’attribuer l’organisation de la CAN 2017 au Gabon, aux dépens de l’Algérie qui a présenté un dossier en béton, a eu la part de lion de la conférence de presse qu’il a animée hier à Alger. Durant deux heures, Mohamed Tahmi a tenté de sauver sa peau et celle du président de la Fédération algérienne du football (FAF), Mohamed Raouroua. Néanmoins, le ministre des Sports a fini par endosser l’échec de l’organisation de la CAN 2017 en Algérie à la FAF et par ricochet à son président Mohamed Raouraoua. Sur l’insistance des journalistes présents en force à sa conférence de presse, Mohamed Tahmi a fini par cracher le morceau. «Oui, c’est l’échec de la FAF», a-t-il répondu à ce sujet. Tout de go, le ministre des Sports a déversé son fiel sur l’instance footballistique africaine et son président, Aissa Hayatou. Des accusations graves qui discréditent et ternissent l’image de la CAF. «Il y a des arrangements et des jeux malsains au sein de la CAF», a-t-il dénoncé. Pourtant, le président du Comité olympique algérien (COA), a mis en garde les responsables algériens sur les jeux de coulisses au sein de la CAF. Interrogé sur le pourquoi d’accepter le dépôt de candidature de l’Algérie pour l’organisation de la CAN 2017 alors que tout le monde est au courant du disfonctionnement qui caractérise la CAF, Mohamed Tahmi parle de garanties offertes par Aissa Hayatou, qui a asséné, par la suite, un coup de poignard dans le dos de l’Algérie. Mais qu’elles que soient les raisons d’un tel échec, l’Algérie demeure la seule victime . Mohamed Tahmi a refuté le terme «naïveté», le fait de croire aux garanties du président de la CAF. Pourtant, la réalité des faits le culpabilise, lui qui savait que le dossier de l’organisation des CAN 2021 et 2023 avaient été déjà ficelé. Accepter de postuler pour l’organisation d’un évènement sportif chapeauté par une instance qui viole l’éthique sportive ainsi que ses propres lois, c’est cautionner ses décisions, arbitraires soient-elles. Mohamed Tahmi a préféré déposer la candidature de l’Algérie pour l’organisation de la CAN 2017 et mener le combat pour arracher le ticket de l’organisation de cette compétition que de faire dans la politique de la chaise vide. Tentant de minimiser l’élimination de l’Algérie, d’une façon arbitraire, de l’organisation de la CAN 2017, le ministre des Sports a estimé que l’organisation de cette compétition sportive n’est pas une fin en soi. À travers l’octroi de l’organisation de la CAN 2017 au Gabon, la CAF s’est mise à nu a-t-il estimé. Mohamed Tahmi a refusé de citer des noms, préférant parler des institutions.
À cet effet, il a estimé qu’il est plus qu’urgent de mener le combat au sein de la CAF afin que ce genre de pratiques ne se reproduisent plus. À l’impossibilité de déposer un recours au niveau de la Fédération internationale de football (FAF), l’Algérie va se contenter de réagir à travers la FAF. Mohamed Tahmi a fait savoir que la FAF prépare une réaction, sans pour autant préciser quand est-ce-que cette réaction aura lieu. Décidemment, le ministre des Sports n’aime pas la précipitation.
Hacène Naït Amara
Mr hayatou est-ce-que vous connaissez l’histoire de l’algerie ? malheuresement je ne pense pas que vous connaissez la mentalité algerienne ,mais je vais vous rafraichir la memoire Mr hayatou aller voir les grandes personnalités africaine ils vous diront l’algerie il faut la faire comme amie et non comme ennemie. donc un homme avertie vaut deux.